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EDWARD YOUNG

Publié le 15/05/2020

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« EDWARD YOUNG BIOGRAPHIE.

— Fils d'un clergyman connu, élevé à Winchester, puis à Oxford où il devint en 1708 fellow du Collège A ll Souls, et où l'on admira sespremiers poèmes, Edward Young pendant longtemps ne put obtenir de succès à la hauteur de ses ambitions.

Ses tragédies BusiRis (1719) et LAVENGEA NCE (1721) furent assez goûtées; mais il ne put (1722) se faire élire à la C hambre des Communes; les Satires qu'il publia furent bientôt éclipséespar celles de son ami et protecteur Pope.

Résigné à entrer dans les ordres, il devint recteur de Welwyn en 1730, mais ne parvint jamais à occuper les postessupérieurs pour lesquels ses amis et lui-même le jugeaient qualifié.

Marié en 1731, il devait voir disparaître en quelques années sa belle-fille, sa femme etson gendre.

Accablé de tristesse, il produisit de 1742 à 1745 son chef d'oeuvre, les P ENSÉES NOCTURNES (The Complaint, or Night T houghts on Life,Death and Immortality ).

Après une longue vieillesse, Young mourut en 1765. LES NUITS.

— Ce poème, qui compte 10.000 vers blancs, est divisé en neuf livres.

Le premier est une longue méditation composée dans la solitude desveilles nocturnes, sur la vie et ses vicissitudes, et sur la mort.

Les sept suivants sont de longs sermons en vers adressés à un mondain incroyant, uncertain Lorenzo, que l'on exhorte à revenir à la foi et à la vertu : tout est vanité et tristesse dans la vie seule la perspective de l'immortalité peut êtreconsolante pour l'homme Enfin neuvième Nuit, intitulée la C onsolation, décrit un Univers plein de Dieu, dont Young appelle la protection. LA MÉLA NCOLIE DE YOUNG, — La mélancolie naturelle de Y oung, appro-fondie par ses déceptions et ses deuils, fut ensuite cultivée par lui dès qu'elle e.devenue un élément de succès littéraire.

Le monde est une a vallée de boue », un « nid de douleurs », une a prison », ses joies sont d'une monotonie quiengendre la satiété, l'ennui, et enfin le désespoir, puisque la mort doit les suivre. Life's gayest scenes speak man's mortality...Who world be born to such a phantom worldWhere nought substantial but our miserg?Where joy (if joy), but heightens our distress,So soon to perish, and revive no more?The greater such a joy, the more it pains. (Night IX.) (Les spectacles les plus joyeux de la vie nous rappellent que l'homme est mortel.

Qui voudrait naître dans un monde si illusoire où rien n'a de réalité, sinonnotre misère? où la joie (est-ce une joie?) ne fait qu'accroître notre détresse, car elle doit bientôt périr, pour ne jamais revivre.

Plus grande est une telle joie,plus elle nous fait souffrir.)Seule la solitude nous permet de nous arracher au monde, et la Nuit, qui la complète, nous donne le bonheur de la mélancolie.

Surtout elle nous rapproche deDieu (By night an atheist half believes a God — la nuit, un athée croit à moitié en Dieu). ...I bless Night's consecrating shadesWhich to a temple turn a universe,Fill us with great ideas full of heaven,And antidote the pestilential earth. (Night IX.) (Je bénis les ombres sacrées de la Nuit, qui font de l'univers un temple, nous emplissent de grandes idées célestes et détruisent en nous le poisonpestilentiel de la terre.)La pensée de l'immortalité peut seule consoler l'homme d'être né.

La mort est le couronnement de la vie (the crown of life) car elle nous permettra d'entrerdans notre véritable demeure, celle de l'âme immortelle.Le vice capital des Nuits est leur insupportable monotonie.

Y oung avait déclaré dans sa Préface que son poème différait des autres, où d'un long récit ontire une courte morale : « Here on the contrary, the narrative is short, and the morality arising from it makes the bulk of the poem.

» On se lasse de cettemorale... SON INFLUENC E.

— Avec beaucoup de facilité, une surabondance de motset d'images où le meilleur se mêle au pire, Young atteint parfois la véritable grandeur dans certaines de ses invocations. 0 mafestic NightNature's great ancestor ! day's elder-born !And ated to survive the transient sun !By mortals, and inunortals, seen with awe !A starry crown thy raven brow adornsAn azure zone thy waist ; clouds, in heaven's loom,Wrought through varieties of shade and shade,In ample folds of drapery divine,Thy flowing mantle form... (Night IX.) (O Nuit majestueuse! grande ancêtre de la Nature et fille aînée du Jour, ô toi qui dois survivre au soleil éphémère, toi que regardent avec stupeur mortels etimmortels, une couronne étoilée orne ton sombre front, une ceinture azurée entoure tes flancs, des nuages tissés aux métiers du ciel en mille nuances, envastes plis de divine draperie, forment ton manteau flottant.)Ces amples déclamations, nées d'une douleur sincère, exercèrent une influence énorme en A ngleterre, en France et en Allemagne.

Elles contribuèrent àfaireentrer dans la littérature et à populariser les thèmes mélancoliques et le charme des tombeaux, qui devaient jouer un si grand rôle dans la poésieromantique.. »

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