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Droit Musulman

Publié le 22/05/2020

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« Introduction au droit comparé, LE DROIT MUSULMAN Le droit musulman se distingue des autres familles juridiques qui cohabitent.

C’est un droit d’inspiration religieuse et non un droit religieux.

Approche comparatiste.

Il n’y a pas de droit musulman sans retour à l’islam, sans une connaissance de l’islam.

Comment ce droit est né ? Quelles sont les sources de ce droit ? Comment s’alimente et est construit ce droit, quel est cet effort doctrinal qu’il y a un corpus juriste musulman qui s’est construit ? Le droit musulman touche plus de 50 États et touche les 5 continents du à la présence de la communauté musulmane en leur sang.

Mais au sein de ces 50 États il y a des pays arabes et des pays non arabes.

Tous les musulmans ne sont pas des arabes, et tous les arabes (35 Etats ne sont pas arabes).

L’islam est né dans un environnement arabe, dans la péninsule arabique.

Les deux autres religions sont nées dans le même territoire, plus ancienne et plus grande civilisation.

Ce caractère arabe a en grande partie disparue car les arabes ne constituent que 20 à 25 % des pays arabes.

Les 3 principaux pays musulmans sont l’Indonésie, le Pakistan, et le Bangladesh.

En revanche, la proportion des arabes qui sont musulmans témoigne de l’existence de l’islam parmi les arabes.

90 à 95 % des musulmans se situent dans la région du Grand Maghreb (Algérie, Maroc, Libye, Tunisie) arabes et musulmans.

Au niveau du Proche-Orient populations arabophones mais ne sont pas majoritairement musulmanes (cf.

18 communautés au Liban, Palestine moitié chrétienne).

Les comores, djibouti, somalie (cote orientale de l’Afrique) est une population de confession musulmane.

Ce ne sont pas des musulmans arabes mais africains.

On trouve d’importantes minorités arabophones musulmanes dans des États et des régions non arabes (Israël, Turquie, Iran, Zanzibar) mais aussi dans des pays européens (France 6 millions, Amérique du Nord, Amérique Latine…).

Le pourcentage des musulmans parmis les arabes explique la confusion à tord qui est faite.

Aujourd’hui encore une proportion importante d’arabophones non musulmans.

Cette confusion vient du fait que la parole révélée à été faite en arabe, toutes les prières et prêches sont réalisés en langue arabe quelque soit le lieu de culte (aux Indonésie, au Zanzibar, à la mosquée de Paris…).

Sacralisation de l’arabe car la parole divine a été révélée en arabe.

De plus, cette langue arabe suit même les chrétiens arabophones : en Egypte, prières chrétiennes faites en arabe.

Ce droit religieux se veut appliquer aux seuls musulmans c'est-à-dire à une catégorie qui est définie par rapport à leur appartenance religieuse et non pas en référence à un État.

S’agissant de l’appartenance à la communauté musulmane (Oumma), la fonction n’est pas la citoyenneté mais la croyance.

On est d’abord Musulman avant d’être Indonésien.

L’islam se veut universel et transnational, ce qui abolit les questions de frontières et de souveraineté.

L’islam ne connaît pas cette distinction entre cette séparation du spirituel et du temporel.

On ne peut pas étudier le droit musulman en tant que droit canonique.

Les musulmans ignorent la distinction occidentale entre droit canonique et droit laïc.

Le christianisme sépare l’église (pouvoir spirituel) de l’État (pouvoir temporel).

L’islam ne connaît pas cette séparation.

La notion de clergé lui même est complétement absente.

Il n’y a pas de clergé : l’Iran est une exception car ce pays (comme le Perse) a embrassé le chiisme.

Dans les pays musulmans, l’Islam a été constitutionnalisé en tant que religion d’État.

Elle est donc instrumentalisée politiquement.

La religion musulmane réglemente non seulement les membres de la société, mais l’organisation sociale dans son ensemble.

L’islam a une relation directeur entre le créateur et le seigneur, qui regit l’ensemble de la vie depuis la naissance jusqu’à la mort.

Les institutions de la religion catholique sont limitées.

Par exemple, le mariage dans la religion catholique est un s acrement, dans l’islam c’est un contrat (rencontre de deux volontés) donc on peut le dissoudre.

Ligne de démarcation entre le temporel et le spirituel est très estompée dans l’islam. L’islam et le judaisme partagent un certain nombre de normes.

La ligne de démarcation entre spirituel et temporel est estompée, mais il y a un rattachement aux normes juridiques qui découle qui explique que « la loi et la foie sont inséparables ».

La loi religieuse régit la loi civile.

Il y a la base le pacte qui lit la créature à Dieu, les relations entre les hommes et Dieu sont régits par le pacte que le Coran synthétise.

Il le synthétise à partir du 7 ème siècle avénement de l’islam.

Ce pacte. »

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