Dissertation sur les années -- Virginia Wolf

« DISSERTATION COMPAREE Jean Paul Sartre est la figure de l’écrivain engagée au XXe siècle, il donne notamment à l’auteur ce rôle dans son essai intitulé : Qu’est-ce que la littérature .

Un écrivain a pour lui la responsabilité d’écrire l’Histoire de son époque en s’engageant sur les événements socio- historiques de son temps.

Un romancier contemporain revient une décennie plus sur ce devoir en disant : « Les peuples disparaissent, les empires s'effondrent – l'histoire se compose de la succession de ces déclins.

Le devoir de l'écrivain est de fixer ce qui est singulier, et en même temps ce qui est profondément humain, et de le soustraire ainsi à l'éphémère, à la fugacité.».

La citation affirme qu’un écrivain a le devoir de capter les éléments qui font l’Histoire, qu’ils se détachent en étant des événement historique majeur de la société, ou qu’ils présentent les épisodes individuels, ou des sentiments marquant la vie d’un Homme.

L’auteur de notre citation définie d’une façon péjoratif les événements faisant l’Histoire, pourtant, elle n’est pas seulement marquée par des effondrements, mais peut aussi être sujette à une évolution positive.

L’œuvre de Lampedusa, Le Guépard, publiée en 1958, rejoint la définition de l’Histoire de notre auteur contemporain.

En effet, l’auteur ancre sa narration en Italie durant le Risorgimento, à travers le point de vue d’un aristocrate, le prince Salina, il montre le déclin de la société aristocratique.

Tandis que dans un autre ouvrage s’intitulant les Années, écrit par Virginia Woolf, et paru en 1937, l’idée contraire apparaît.

En effet l’auteure en narrant la progression de la société du XIXe siècle parle de son évolution.

Si l’Histoire peut être décrite, que ça soit à travers sa caractérise de progrès ou de déclins, c’est qu’elle est conservée par l’Homme, notre citation affirme que les auteurs revêtent même la responsabilité.

Les œuvres de Lampedusa et de Virginia Woolf se relient à cette idée, en effet, les romans captent l’histoire de familles à travers des cadres sociaux historiques fort, respectivement celui du Risorgimento et de la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, la fiction peut-elle réellement s’offrir comme gardienne de la fugacité du temps ? Le rôle de l’écrivain est-il réellement de répondre à un devoir de retranscription d’épisodes Historiques ou individuelles ? On peut plus largement se demander qu’elle rôle revête l’écrivain en extrayant au temps des événements singulier et profondément humain, serait-ce seulement celui de se faire scripte d’événements passé, ou alors serait-il plus large ? Il est indéniable quand en ancrant leurs récit à un moment de l’Histoire les auteurs extraient une partie du temps à sa fugacité et répondent à ce devoir spécifique.

En soulignant le caractère éphémère des événements, la fiction apparaît comme un outil efficace pour préserver des épisodes du temps qui passe.

Pourtant, les auteurs en soulignant les conséquences du passage du temps, semblent plutôt répondre au devoir de faire réfléchir l’Homme sur sa condition de mortel.

Les œuvres de Lampedusa, et de Virginia Woolf semblent pouvoir répondre au devoir de l’écrivain dans la mesure où, il est indéniable, qu’elles offrent un travail de captation d’événements pris à un moment du temps.

Ces épisodes se font à la fois Historique et personnelles.

Dans un premier temps, les auteurs ancrent leurs récits dans un espace socio- historique délimité, une caractéristique qu’il est possible de voir à partir du premier chapitre du Guépard nommé mai 1860, cette date correspond à l’arrivée de Garibaldi avec. »