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DISSERTATION: Marivaux - Les fausses confidences

Publié le 13/11/2021

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« Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, né le 8 février 1688 et mort le 12 février 1763 à Paris, est un romancier et un journaliste français.

Il est surtout connu en tant que dramaturge, qui a renouvelé le genre de la comédie au XVIIIe siècle en s’affranchissant des modèles, matrices et styles du siècle classique.

En 1737, Marivaux fait représenter pour la première fois une comédie intitulée Les Fausses Confidences.

Le titre est programmatique, après un ballet tourbillonnant de fausses déclarations et de faux-semblants, les personnages de cette pièce finissent par s’avouer leur amour et acceptent de s’engager dans les nœuds du mariage.

Ici, «   stratagème   » est syn onyme de ruse, de machination, et donc renvoie à une signification extrêmement péjorative C’est une tromperie délibérée et préméditée.

«   Heureux   » est un adjectif qui renvoie au bonheur, mais pas uniquement..

C’est aussi une allusion à la Providence, au destin, à une forme d’incertitude.

L’association des deux mots «   stratagème   » et «   heureux   » peut être assimilée à un oxymore, On va pouvoir se demander à qui le stratagème profite-il car le théâtre offre des situations triangulaires où le stratège piège sa dupe devant des spectateurs.

Tout d’abord nous étudierons le point de vue du stratège pour ensuite étudié celui de la personne berné et ces deux points de vues nous amèneront aux points de vues du spectateur qui regarde uniquement sans entrer dans le stratagème. Dans cette partie nous allons étudier le point de vue du stratège et nous allons voir si c’est un «   heureux stratagème   » pour lui.

Tout d’abord en étudiant les échecs de certains stratèges pour arriver aux réussites de stratèges habiles et intelligents. Certes, de piètres stratèges échouent.

Monsieur Remy, double caricatural, faire valoir de Dubois, échoue dans sa stratégie mensongère dans Les Fausses Confidences.

À plusieurs reprises, Monsieur Remy tente bien d’encourager son neveu à se marier avec une femme riche afin d’assurer son futur, car il lui déclare lui-même: « Vous n'avez rien, mon neveu, je dis rien qu'un peu d'espérance ; vous êtes mon héritier, mais je me porte bien, et je ferai durer cela le plus longtemps que je pourrai », Acte I, Scène 3.

En premier lieu, il met en place son propre plan pour unir Marton à Dorante sans, toutefois, réaliser que ce dernier a déjà des plans qui lui sont propres.

Ensuite, alors que Dorante est au milieu d’une conversation avec Araminte , il essaie de le retirer en l’informant qu’il a une mystérieuse milliardaire à lui présenter «   elle fait quinze mille écus de rente par mois   ».

Désintéressé, Dorante rejette sa proposition car d’après lui, il n’existe pas une somme sur cette terre qui pourrait empêcher son cœur de battre pour celle qu’il aime.

De plus, dans Le Tartuffe de Molière, Tartuffe aveugle Orgon et sa mère mais Dorine le démasque à l’acte III scène 2.

Tartuffe arrive à l’acte III, ce qui signifie que le spectateur a déjà entendu parler de lui pendant les deux premiers actes.

Il est complice et connaît l’identité hypocrite du personnage.

Dans cette scène, Tartuffe se ridiculise dès son entrée en scène par ses exagérations.

Il adopte un comportement très pieu mais le public comme Dorine ne sont pas dupes.

Il se trahit lui-même avec son comportement abusif : «   cachez ce sein que je ne saurais voir   ».

Son malaise face au décolleté de Dorine exprime qu’il est sensible aux charmes féminins, ce qui s’oppose à ce qu’on peut attendre d’un homme de religion.

Tartuffe est ridicule, faible, et se montre comme un mauvais acteur incapable de duper.

Il est perdu dès son apparition sur scène, alors qu’il pourrait être méchant et machiavélique.

Ainsi des stratèges échouent dans leur plans qui semblait parfait pour eux, ils se ridiculisent et passe finalement pour la personne dupé aux yeux du spectateur. Mais d’autres sont d’habiles orateurs qui réussissent et s’en félicitent.

Ceux-là rendent hommage à leur puissance de démiurge satisfait   : «   Ouf   ! ma gloire m’accable   » à l’acte III , scène 13   ; «   voila qui est parfait   » à l’acte III, scène 9, déclare Dubois dans Les Fausses confidences qui s’attribue à raison la «   gloire   » de ce dénouement, qu’il amena par ses ingénieux stratagèmes.

De plus, dans DOM JUAN de Molière, Dom Juan, un aristocrate couvert de dettes et dépendant de Monsieur Dimanche qui est son tailleur, se félicite de l’avoir renvoyé sans payer des dettes dans l’acte IV, scène 3.

Dans cette scène les rôles s'inversent, Dom Juan, le débiteur, qui devrait être mal à l'aise, va renvoyer son créancier M.

Dimanche.

Les interruptions systématiques. »

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