Dissertation, l'expérience des camps de concentration est-elle indicible
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Dissertation, l'expérience des camps de concentration estelle
indicible ?
Pendant la seconde guerre mondiale, l’Europe est sous le joug de la domination
nazie. Ces nazies, dirig
és par Hitler, consid èrent que certains peuples comme les juifs
ou les tziganes ne m
éritent pas de vivre. C’est dans cette optique que furent cr éé s les
camps de concentrations.
Dans ces camps, les prisonniers entraient dans un
processus de d
éshumanisation parfaitement orchestr é où la violence était permanente
et banalis
ée, et o ù les conditions de vie étaient abominables. Le paroxysme de cette
d
éshumanisation fut atteint avec la cr éation des camps d’exterminations, v éritables
industries de mort qui caus
èrent la disparition de plus de 6 millions de juifs.
De cette exp
érience extr ême il y eut tr ès peu de survivants. Mais beaucoup de
ces survivants d
écid èrent de t émoigner malgr é la difficult é de revivre leur histoire, ce
fut la naissance de la litt
érature concentrationnaire.
Dans un premier temps, nous expliquerons pourquoi cette exp
érience est
indicible puis dans un second temps, nous montrerons qu’il existe quand m
ême de
nombreux t
émoins qui ont utilis é diff érents subterfuges et diff érentes formes artistiques
pour rompre ce « silence ».
Enfin, nous verrons de quelle fa
çon ces t émoignages
obligent le lecteur
à une r éflexion sur la notion d’humanit é.
Tout d’abord, on peut dire pour plusieurs raisons que cette exp
érience est
indicible.
La premi
ère et la plus évidente est qu’il est bien trop difficile pour ces
survivants de se replonger dans leurs souvenirs. Ils sont traumatis
és à vie et vouloir
les obliger
à se rappeler ce qu’ils ont v écu est une certaine forme de torture. Ce fut le
cas de Jan Karski, exmessager de la r
ésistance polonaise, qui dans le film Shoah, de
Claude LANZMANN (1985), nous raconte sa visite dans le ghetto de Varsovie en 1942
et celle dans un camp d’extermination.
On voit bien que cet homme ne veut pas
retourner en arri
ère.
Au d ébut de son r écit il panique, il a beaucoup de mal à
s’exprimer, sanglote, se cache le visage, il quitte m
ême le champ de la cam éra à un
moment donn
é. .
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- LA VIOLENCE DES SURVEILLANTES DES CAMPS DE CONCENTRATION NATIONAL-SOCIALISTES (1939-1945) : RÉFLEXIONS SUR LES DYNAMIQUES ET LOGIQUES DU POUVOIR
- « Nous sommes tous devant le romancier comme les esclaves devant l'empereur : d'un mot, il peut nous affranchir. Par lui, nous perdons notre ancienne condition pour connaître celle du général, du tisseur, de la chanteuse, du gentilhomme campagnard, la vie des champs, le jeu, la chasse, la haine, l'amour, la vie des camps. Par lui, nous sommes Napoléon, Savonarole, un paysan, bien plus -existence que nous aurions pu ne jamais connaître- nous sommes nous-même. Il prête une voix à la foul
- Dissertation : « Enoncer des maximes s’accorde avec l’âge des vieillards, et les sujets sont ceux dont l’orateur a l’expérience ; car énoncer des maximes quand on n’a pas cet âge est malséant, comme de conter des fables ; et le faire sur des sujets dont on n’a pas l’expérience est sottise ou manque d’éducation » Aristote
- Correction dissertation Baccalauréat 2023.pdf
- La connaissance de l'homme ne peut pas s'étendre au-delà de son expérience propre. Locke.