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Dispersion de l'industrie russe:Les armes de la victoire (histoire de la seconde guerre mondiale).

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Dispersion de l'industrie russe Les armes de la victoire En 1941, l'essentiel de l'industrie sovié­ tique se trouvait en Russie d'Europe, à l'ouest de l'Oural.

Les désastres qui suivi­ rent l'invasion allemande du mois de juin représentèrent donc un double danger.

Non seulement l'Armée rouge subit de très lourdes pertes en hommes et en matériel, mais la foudroyante avance alle­ mande menaça de submerger les usines chargées d'équiper les nouvelles armées soviétiques.

Aussi, dès le 4 juillet, le Comité de défense nationale désigna une commission afin d'organiser l'évacuation des industries vers la Volga, la Sibérie occidentale, l'Oural et le Kazakhstan.

Les secteurs les plus exposés à l'avance allemande étaient l'Ukraine, Moscou et Leningrad.

Parfois, sous le feu ennemi, on chargea sur des trains en partance pour l'Est les machines et les matières premiè­ res essentielles à l'effort de guerre.

De juillet à novembre 1941, 1 523 usines furent ainsi déplacées.

Le volume du matériel évacué représentait la contenan­ ce d'un million cinq cent mille wagons.

Plus de 21 000 ouvriers moscovites parti­ rent vers l'Est.

Il résulta de ces opérations un blocage momentané de la production de guerre soviétique.

Avant la reprise, les armées durent vivre sur les réserves constituées avant la guerre.

Comme la moitié seule- ment du personnel suivit les usines dépla­ cées, il fallut former, sur les sites de repli, de nouveaux ouvriers.

On fit largement appel à la main-d'œuvre féminine.

Dès leur arrivée, les ouvriers se mettaient à bâtir leur usine, 1 5 heures par jour et, l'hiver, par un temps atroce.

Souvent, les usines commençaient à produire avant même d'être achevées.

La plupart des bassins houillers et des mines étant tombés aux mains de l'enne­ mi, il fallut se mettre en quête d'autres sources d'approvisionnement.

Les résultats obtenus par les Russes relè­ vent du miracle.

En mars 1942, les usines des régions orientales avaient produit autant que l'ensemble des usines soviéti­ ques avant la guerre.

Pourtant, l'industrie ne put satisfaire les besoins de l'armée qu'à la fin de l'année.

En 1943, les deux tiers des chars soviétiques provenaient de trois usines nouvelles de l'Oural.

Ce furent ces armes qui permirent la victoire de Koursk et de toutes celles qui suivirent. 2 / 2. »

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