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Discours négritude aimé Césaire

Publié le 14/01/2022

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« Plan détaillé commentaire de texte : Discours de la négritude.

Aimé Césaire. I- Un discours argumentatif 1/ Un discours simple compris par tous.

- Le thème est annoncé simplement à la ligne 1 : la colonisation.

Ainsi que la thèse : la colonisation détruit les civilisations, elle transforme les hommes en objets : l.

16 : « colonisation = chosification » - Le langage employé est simple, les phrases sont construites sur des structures simples qui développent des énumérations.

Ces longues phrases s’opposent à de courtes phrases, pour créer des chocs et donner du rythme : « Mais parlons des colonisés », « J’ai parlé de contact », « J’entends la tempête ».

- Ce texte est donc un pamphlet 1 politique et littéraire à la fois engagé et poétique.

2/ La structure : les différents procédés argumentatifs - Enumérations , figure d’amplification : lignes 6 à 8, 10 à 12, 19 à 21 et 25 à 27.

L’auteur insiste sur les nombreux méfaits du colonialisme qu’il dénonce.

- Questions rhétoriques à la ligne 5 : « Sécurité ? Culture ? Juridisme ? » Césaire n’attend pas de réponse, il montre qu’il est proche du lecteur qui partagerait son avis, il montre qu’il connait les questions qu’il se pose, ses indignations.

- Contre-argumentation : Le texte est découpé en plusieurs paragraphes qui ont chacun une unité.

Chaque paragraphe est divisé en deux parties : ce qu’entend, constate Césaire qui correspond au discours colonialiste et ce qu’il observe, ce qu’il constate (présence du champ lexical de la vue : « je vois bien, je regarde et je vois, il n’y a »), ce qu’il pense : « Je parle, Moi, je parle, je parle de ceux » : Il se fait le porte-parole de ceux que l’on ne voit pas, de ceux que l’on entend pas.

- En se basant sur l’observation de faits précis, analysé, Césaire développe une véritable démonstration , claire et structurée.

3/ Implication du lecteur - Césaire parle en son nom, l’argumentation est directe : emploi du pronom « je » lignes 1,3, 4, 5, 9, 17, 19, 23, 25, 26 avec une plus forte implication à la fin du texte pour marteler ses idées + « me », « mon » et « moi » lignes 2, 16, 17, 19, 22.

L’auteur est un témoin .

- Il se démarque et montre un détachement vis-à-vis des colons.

Il prend fermement position et défend les siens, les opprimés.

- Cette opposition entre lui et le colon bien-pensant est marquée aux lignes 17, 21 à travers l’emploi du pronom « on ».

Ce pronom fait référence aux nombreuses personnes qui ont pris part à la colonisation.

Cette tournure impersonnelle permet de dépersonnaliser, diminuer les personnes visées tout en ne désignant précisément personne directement.

Il montre son rejet de cette idéologie.

II- Défense de la culture noire 1/ Le colonialisme : un mode de vie imposé - Critique du colonialisme à la ligne 16 : « colonisation = chosification » Césaire dénonce les méthodes inhumaines des colons.

Comparaison (sous-jacente ici mais développée plus précisément dans le discours) avec le nazisme : dépersonnalisation de l’opprimé « élites décérébrées, masses avilies » et de la main d’œuvre nécessaire à l’encadrement : « pion, garde-chiourme 2 , adjudant… », spoliation des biens : énumération lignes 19-21.

Le corps des colonisés ne leur appartient plus, comme pour des esclaves, leur identité est volée l.

25-26) - Champ lexical de la soumission : énumération lignes 6 à 8 + 26 à 27.

1 Ecrit satirique qui attaque un adversaire ou une idée.

Le texte est souvent court, violent et percutant grâce aux mots employés et images créées.

Il peut prendre la forme d’une lettre ouverte, d’un article de presse, d’un discours ou encore d ‘un poème.

2 Surveillant des forçats dans un bagne, sur une galère.

Surveillant, personnage brutal et fruste.. »

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