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Devoir rousseau

Publié le 17/05/2020

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« EMPTAZ Maxime TS2 Jeudi 25 octobre 2012 Devoir de philosophie : Le but de ce texte est la relation entre le bonheur et le désir.

On croit communément que le bonheur consiste dans la satisfaction du désir or est-ce bien le cas ? N’y a-t-il pas plus de bonheur dans les mirages du désir que dans la jouissance que procure son accomplissement ? Par opposition de l’opinion générale, Rousseau affirme contrairement que le bonheur est dans le désir non dans la possession de son objet ou dans la réalisation de sa fin.

Il constitue sa thèse sur la réflexion de la nature humaine et des rapports de l’homme et du réel. Nous apprenons que l’homme n’est pas chez lui dans le monde car l’infinité de ses pensées n’a d’égale que son incapacité à les combler et l'étroitesse de la réalité par rapport au rêve, Donc on peut se demander si l’homme est-il condamné au malheur ? Rousseau prétend que non car d'après lui, quand nous sommes exposé au malheur, c'est le désir qui nous en sauve.

La dernière question est de savoir si l’on peut suivre Rousseau dans sa déclaration.

Peut-on affirmer que les voluptés imaginaires sont supérieures aux voluptés réelles ? Pour répondre à cela, nous verrons dans un premier temps l'explication du désir sous formes de paradoxes distincts et dans un second temps l'explication de ses paradoxes. Ce texte encense le désir.

« Malheur à qui n’a plus rien à désirer » affirme Rousseau et qui peut prétendre le contraire ? Vivre n’est-ce pas désirer ? Le désir donne son prix à toute chose, il permet égayer la réalité, le quotidien.

Il permet de s'échapper de l’ennui et du désespoir.

Rien de pire n'existe sans doute qu’une vie vide, sans désir et personne ne peut envisager de ne plus être exalté par le désir sans admettre à une espèce de suicide.

On peut donc penser que Rousseau a bien raison de dire que le désir fait le bonheur de l’existence.

Mais le problème est de comprendre ce qu'il souhaite dire à travers son propos car les justifications émises de cette thèse sont de véritables paradoxes.

On peut donc distinguer deux paradoxes.

Le premier paradoxe affilie l’expérience du désir à celle d’une possession.

Mais peut-on ne pas la lier généralement à celle du manque ? Désirer c’est vouloir la possession de quelque chose qu’on ne possède pas tant qu’on le désire.

En émettant qu’avec l’extinction du désir « on perd tout ce qu’on possède ».

Rousseau renverse donc le jugement général.

« Pour ainsi dire » signifie que ce qu’il dit ne va pas de soi.

On peut donc se demander s'il faut comprendre, entre les lignes, que l’homme est si rarement comblé, qu'il est au tant privé de biens réels ou du moins si inapte à les trouver à sa hauteur que dans son indigence tout ce qu’il possède vraiment c’est son infatigable désir ? Le deuxième paradoxe suggère bien cela: « on savoure moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère et l’on n’est heureux qu’avant d’être heureux ».

Ce propos est pour le moins étrange car en général le bonheur est défini comme le propre du désir assouvi.

On est heureux lorsque ses espérances sont exaucées.

La tradition des vœux en début d’année est un témoin de cela.

On souhaite à ses amis que leurs désirs soient accompli et il nous semble qu’on est moins heureux de désirer quelque chose que de le posséder et d’en profiter.

Rousseau quand à lui affirme à le contraire.

Le fait de se délecter n’est pas dans la satisfaction du désir, elle est dans le désir lui-même.

Seule l’inquiétude du désir sans limite est un remède au dégoût du fade bonheur du désir comblé.

La thèse se base donc sur le fait que la possession de l’objet convoité donne une joie inférieure à celle de l’espérance de cette possession. Ces deux paradoxes appellent la justification.

La conjonction de coordination : « en effet » introduit l’argument de Rousseau par laquelle il va fonder ce qu’il vient d’énoncer. 1. »

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