Développement construit sur les camps d'extermination
Publié le 16/02/2022
Extrait du document
«
A partir de vos réponses , expliquez dans un paragraphe la vie
dans le camps et le cauchemar vécu par les déportés .
Introduction : Durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), dans l’Europe
dominée par Hitler, de nombreux Juifs et Tziganes sont victimes d’une
politique d’extermination, au nom de l’idéologie antisémite nazie.
Déjà, dans
l’Allemagne des années 1930, les nombreuses persécutions aboutissent à des
assassinats, cautionnés par le pouvoir.
Mais c’est bien la guerre qui va
déclencher un processus d’extermination, avec la conquête de territoires où les
communautés juives sont importantes, comme en Pologne.
Là-bas, dès 1939-
1940, des ghettos (quartiers où sont enfermés les Juifs) et des camps
d’extermination sont créés dans les grandes villes pour y déporté les Juifs et
les Tziganes .
Les camps d'extermination nazis furent construit dans l'unique but de
perpétrer des meurtres de masse.
A l'inverse des camps de concentration, qui
faisaient surtout office de centres de détention et de travail, les camps
d'extermination étaient presque uniquement des "usines de mort".
Le camp reçoit des trains de déportés de l’Europe entière.
Comme par exemple le camps de concentration d’Auschwitz .
L’entrée
d’Auschwitz est surmontée d’une enseigne portant l’expression « Arbeit
macht frei » (« Le travail rend libre ») .
Pourtant, une fois le seuil franchi, les
prisonniers perdent leur liberté pour toujours.
En 1944 , les voies ferrées sont
prolongées jusqu’aux portes des chambres à gaz
pour accélérer le rythme des
exécutions.
Les nazis parviennent à exécuter jusqu’à 3 000 personnes en
même temps.
Les cadavres sont ensuite brûlés dans des crématoriums
: des
rangées de fours permettent de faire entièrement disparaître les corps.
Le
rythme des exterminations est tellement important que les fours sont
saturé : d’immenses fosses sont alors creusées et des bûchers sont dressés
pour accélérer le processus.
Les détenus qui entrent à Auschwitz passent d’abord l’étape de la
sélection. Les plus vigoureux d'entre eux sont retenus pour travailler.
Ils sont
rasés, vêtus d’un uniforme de prisonnier et tatoués d’un numéro sur l’avant-
bras.
Les autres (essentiellement les femmes, les enfants, les vieillards et les
infirmes) ne sont pas répertoriés dans les registres: ils sont directement tués.
les conditions de vie sont, très difficiles, causent une mortalité très élevée.
Les travailleurs sont entassés dans des baraquements où il n’y a pas de
chauffage.
Les couvertures se font rares et l’alimentation est pauvre..
»
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