Définition de l'esprit en philosophie
Publié le 18/05/2020
Extrait du document
«
u'est-ce
ue
l'es rit?
!.}esp rit est une notion obscure parce qu'elle ne se définit que par opposition ou diffé
rence avec la mati ère consi dérée comme inanimée.
Pourtant, l'expérience nous montre,
à chaque moment que nous, qui sommes matière, pensons.
Les maté rialistes ont donc
de solides arguments pour refuser de di ssocier le corps de l'esprit.
Ce pend ant nos pensées sont très fréquemment tout autres que nos activités et attitudes
corporell es.
C'est pourquoi nombreux sont les philosophes et les scientif iques qui sépa
rent, comme deux substances, l'âme pensante et le corps.
Le corps individu el est indé
niabl ement mortel; or la pensée conçoit des « vérités éternelles »,singuli èrement dans
le do maine des mathéma tiques, comment un tel esprit pourrai t-il périr ?
QUALITÉ OU UNITÉ?
L'esprit retentit sur le corps, et réciproquement.
C'est ce que montrent nos pas
sions qui entraînent des modifications biologiques; et les maladies que l'on nomme
ps ychosomatiques, où une perturbation mentale se traduit par une affection
corporelle.
LES MALADIES MENTALES
Les maladies mentales se traitent certes par la parole et le dialogue, mais aussi
chimiquement, ce qui prouve la matérialité de l'esprit.
Cette matérialité est-elle
absolue et telle une machine, ou bien laisse-t-elle une place par une acùvité
spirituelle distincte, comme le réclame l'affirmation du libre arbitre ou de l'au
todéterminat ion? Les connaissances actuelles en neurologie ne perm ettent pas
de répondre avec assurance à ce problème qui reste donc philosophique et
énigmatique.
R.
Penrose, dans The Emperor's New Mind (1991) , pose clairement le problème:
(in John C.
Eccles, Comment la conscience
con trôle le cerveau, Fayard, coll., 19 97) ..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- « Un vrai classique, [...] c'est un auteur qui a enrichi l'esprit humain, qui en a réellement augmenté le trésor, qui lui a fait faire un pas de plus [...] ; qui a rendu sa pensée, son observation ou son invention, sous une forme n'importe laquelle, mais large et grande, fine et sensée, saine et belle en soi ; qui a parlé à tous dans un style à lui et qui se trouve aussi celui de tout le monde, dans un style nouveau sans néologisme, nouveau et antique, aisément contemporain de tous le
- CHAMFORT conclut ainsi son Éloge de Molière (1766) : N'existerait-il pas un point de vue d'où Molière découvrirait une nouvelle carrière dramatique ? Répandre l'esprit de société fut le but qu'il se proposa. Arrêter ses funestes effets serait-il un dessein moins digne d'un sage ? Verrait-il sans porter la main sur ses crayons l'abus que nous avons fait de la société et de la philosophie, le mélange ridicule des conditions, cette jeunesse qui a perdu toute morale à quinze ans, toute se
- Philosopher, c'est secouer le joug de l'autorité. En quoi cette définition éclaire sur la philosophie des Lumières ?
- Lamartine définit la poésie comme « la langue complète, la langue par excellence, qui saisit l'homme par son humanité tout entière, idée pour l'esprit, sentiment pour l'âme, image pour l'imagination, et musique pour l'oreille ». Cette définition rejoint-elle votre conception personnelle de à poésie ? Vous fonderez votre analyse sur des exemples précis.
- Molière fait dire au bourgeois Chrysale dans « les Femmes savantes : Il n'est pas bien honnête et pour beaucoup de causes Qu'une femme étudie et sache tant de choses : Former aux bonnes moeurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'oeil Sur ses gens Et régler sa dépense avec économie Doit être sa science et sa philosophie. Dégagez l'idée générale contenue dans ces vers et discutez-la. En quoi est-elle juste? En quoi est-elle excessive ?