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De quoi pouvons nous être sûr ?

Publié le 24/04/2021

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« D issertation n°1 : De quoi pouvons nous être sûr ? On peut voir que l e sujet sous entendant qu’il y a des choses dont nous pouvons être sûr à travers la forme que prend la question, le «de quoi» ayant pour but de nous demander d’expliciter ces choses dont nous pouvons à priori être sûr.

Or il est tout à fait possible remettre en question ce postula disant qu’il y a des choses dont nous pouvons être sûr et c’est ce que nous allons essayer de faire.

Ainsi, nous pouvons donc nous poser la question suivante : il y a-t-il des choses dont nous pouvons être sûr ? À première vue, nous pourrions tout d’abord évoquer la vérité des sens, puisque c’est par l’expérience des sens que nous acquérons la plupart de nos certitudes.

En effet ce que nous sentons, voyons, touchons et autre peut-être tenue pour sûr car c’est le principal contact entre le monde et nous. Cette vision de la vérité des sens peut d’ailleurs se rattacher au mouvement philosophique du matérialisme qui, ne considérant que l’existence d’un monde matériel, ne peut se baser, pour trouver des certitudes, que sur les perceptions physique du corps.

Ces perceptions des sens peuvent donc s’expliquer par la science et l’expérimentation qui sont donc des méthodes permettant d’affiner la réalité perçu par les sens.

En effet, nous savons aujourd’hui que nos sens peuvent parfois nous tromper comme l’illustrent très bien les «membres fantôme» qui chez des individus ayant perdu un membre donne à l’individu la sensation de toujours avoir le membre perdu.

Ainsi l’expérimentation scientifique permet d’aller plus loin que la simple perception des choses et ainsi essayer d’atteindre des certitudes pour expliquer le monde qui nous entoure ainsi que ce que nous sommes.

D’après cette approche nous pourrions, grâce à la science, acquérir des certitudes sur l’ensemble de l’univers et sur nous même. Ainsi, nous pourrions expliquer ce qu’est la conscience en ne se basant que sur les réactions physico- chimique du cerveau et quelle est le sens de la vie intelligente en se basant sur la biologie et la géologie.

Seulement, cette approche qui nous dit que la science peut donner à l’humain des certitudes sur tous les sujets et que celui-ci n’a besoin de rien de plus que tu temps pour percer tous les mystères de l’univers et ainsi finir par être sûr de tout ce qu’il sait, propose, à mon avis, une vision presque simpliste d’un monde où seul le physique a son importance et dans lequel rien d’autre n’a lieu d’être. Nous pouvons donc légitimement nous demander si cela est vraiment possible ? Si un monde dans lequel la science et l’aspect physique des choses dépassent les idées et expliquent les concepts abstraits est vraiment réaliste. En effet, maintenant, nous pouvons commencer à remettre en doute les certitudes proposer par la science car celle-ci est en effet sans cesse en évolution et les nouvelles théories remplacent les anciennes sans arrêt ne permettant probablement pas d’être un jour sûr de quoi que ce soit.

Dès lors, nous entrevoyons un autre monde ce dessiner, un monde plus abstrait et moins ancré dans le physique. Un monde composé d’idées et de concepts qui cohabitent avec le monde physique que nous connaissons par nos sens.

Nous pouvons imaginer que la vérité n’est pas accessible aux humains qui sont condamnés à la chercher éternellement sans jamais pouvoir atteindre cette dernière, où du moins pas sans d’énormes sacrifices ou sans grande difficultés.

Les seules choses dont nous pourrions être sûr ne sont donc plus les choses de notre monde purement sensoriel mais les idées d’un autre monde «supérieur» comme l’a illustré Platon avec sa métaphore de la grotte (in République ).

On observe donc que cette vision aussi permet le développement de certitudes par certaines personnes, en l’occurrence, celles qui pratiquent la philosophie.

Si l’on continu de réfléchir sur cette voie, nous pouvons donc penser qu’un exercice important de la philosophie pourrait nous permettre d’accéder à une réalité supérieur, la réalité d’un autre monde auquel seul quelques rares individus arriveraient à accéder.

Les seuls choses dont nous pourrions être sûr se situeraient donc dans un autre monde, un. »

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