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DAVID HUME

Publié le 15/05/2020

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« DAVID HUME L'Ecossais David Hume était destiné au barreau.

Il étudia cependant aussi la philosophie, surtout Locke et Berkeley dont ilreprend toute la critique des « idées abstraites », c'est-à-dire l'immatérialisme nominaliste.

Il s'arrête cependant à cettecritique et s'enferme dans un phénoménisme intégral (selon lequel il n'y a rien d'autre que mes sensations) qui le conduitau scepticisme. En 1739-1740, alors âgé de vingt-huit ans, il écrivit le Traité de la nature humaine qui n'eut aucun succès.

Il le reprit en1748, sous le titre d'Essai sur l'entendement humain sans parvenir à forcer l'attention du public.

C'est comme économisteet comme historien qu'il parvint à la célébrité, par ses Essais de morale et de politique (1742) et ses Discours politiques(1752).

Nommé conservateur de la bibliothèque des avocats d'Edimbourg, il composa son Histoire d'Angleterre publiée de1754 à 1761 qui lui valut définitivement la faveur du public anglais. Hume refuse de dépasser les phénomènes observables.

Il n'existe rien en dehors des sensations ; tout ce qui les dépasselui semble une inférence conjecturale et un décret gratuit de philosophe ; il n'y a rien « derrière » ni « au dessus », ni «dedans » ; il n'y a que des sensations, une succession d'apparences sans « matière », sans « ordre physique » ni «métaphysique », sans « esprit », sans « moi » les unifiant, les fondant ou les comprenant. LE NOMINALISME DE HUME Il est emprunté à Berkeley.

La matière, substance prétendue des corps, n'est qu'un mot ; un corps n'est qu'un faisceau desensations et c'est nous qui supposons que ce faisceau est un ensemble et que l'unité qui nous apparaît traduit une unitéréelle.

Il n'y a pas de substance : il n'y a que des mots, des « substantifs » et nous leur attribuons une correspondancemétaphysique illusoire.

le « moi » est une illusion de ce genre Nous le concevons comme un pouvoir permanent caché sous nos états de conscience et les unifiant.

Il est donc au mêmetitre que la « substance » des phénomènes, une pure illusion.

Il n'y a jamais que des états passagers, des phénomènessuccessifs.

Nous croyons à leur continuité parce qu'ils se succèdent très vite ; des flammes aussitôt rallumées qu'éteintesnous donneraient l'illusion d'une flamme continue. la croyance en une causalité dans la nature vient de l'habitude La causalité conçue comme un lien nécessaire entre les phénomènes (conception rationaliste) est évidemment une illusion.Il n'y a qu'une succession de phénomènes.

Quand deux phénomènes se succèdent constamment, nous imaginons unerelation essentielle entre eux.

Mais cette constance n'est rien d'autre qu'une habitude.

La relation n'est pas dans lanature, elle est dans notre conscience. La causalité ne fait qu'exprimer une succession habituelle.

Il n'y a que de l'habituel dans ce que nous appelons lenécessaire ; et la relation de cause à effet est simplement une succession constante en vertu de laquelle, lorsque l'un desdeux phénomènes se produit, nous pouvons dire que l'autre va probablement s'ensuivre. L'association des idées explique tout ce que nous attribuons illusoirement à un soi-disant ordre de la nature ou à une soi-disant activité de l'esprit. un empirisme radical se deduit de ces conceptions Toutes nos connaissances viennent des sens et de l'expérience ; ce sont des impressions.

Les sensations proprementdites sont des impressions actuelles et fortes ; les idées proprement dites sont des impressions faibles, reflets ou copiesdes impressions.

Toutes les réalités psychologiques se divisent ainsi en états forts ou états faibles, et tout vient dessensations. Ces sensations sont cependant, Hume le reconnaît volontiers, régies par une force mystérieuse et douce (« the gentleforce ») qui ressemble à l'attraction newtonienne et dont nous éprouvons plus spécialement la présence dans lasympathie. les idées politiques Les Political Discourses (1752) sont moins connus que les œuvres philosophiques de David Hume.

L'auteur y défend laliberté politique et le libéralisme économique.

Il souligne l'indissoluble relation entre les aspects politiques, sociaux etéconomiques des Etats, ainsi que l'influence de l'économique sur la politique.

Dans le premier volume de ces Discours, volume consacré au commerce, il défend le libre-échange et apparaît comme un précurseur d'Adam Smith. conclusion : Cette nouvelle réalité psychologique est absolument inconnaissable et ressemble à un instinct.

Hume s'yabandonne avec assurance.

Une sorte de confiance irréfléchie en la vie, en la Nature et en la Liberté colore ainsi cettedoctrine qui conduit pourtant au scepticisme intégral.

Tout le mouvement philosophique français au XVIIIe siècle développel'associationnisme de l'école anglaise que Hume inaugure, et qui connaît son apogée avec Stuart Mill au XIXe.

Lesphilosophes de l'Encyclopédie ont adopté cette attitude philosophique, surtout reprise par Helvétius et par Condillac.. »

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