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Danemark 1993-1994

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450908.txt[14/09/2020 16:45:12] Danemark 1993-1994 La situation économique danoise a commencé à se redresser en 19 93, une fois levée l'hypothèque de la participation danoise à l'Europe de Maastricht.

En effet, après av oir voté "non" à la ratification du traité d'Union européenne le 2 juin 1992, les Danois ont finalement approuvé celui-ci sous condition, le 18 mai 1993.

Encouragée par la baisse des taux d'intérêt (7% à la fin de 1993), la consommation des ménages a repris (+2,5%) et, durant le second semestre de 1993, le nombre des de mandeurs d'emploi a paru se stabiliser à 350 000.

Dans la première partie de l'année et ava nt la crise du SME (Système monétaire européen) et la suspension de facto du mécanisme des taux de chan ges fixes, le 1er août 1993, la couronne danoise s'était appréciée (de 6% par rapport au mark allemand, entre février et août 1993), conduisant à une chute des exportations de 3%.

Ce mouvement a, dans u n second temps, consacré le retour aux taux de change antérieurs.

La balance commerciale et les c omptes courants ont enregistré des soldes positifs (45 et 30 milliards de couronnes).

Toutefois, la baiss e des importations de 2% et des investissements de 3%, à l'exception des investissements publics qui ont gagné 6% à 7%, la faible croissance du PNB (+1%) et le maintien d'un taux de chômage élev é (12% contre 11% en 1992) ont illustré la faiblesse de la demande.

Le gouvernement de centre gauche, formé le 25 janvier 1993 et dirigé par le social-démocrate Poul Nyrup Rasmussen, a opté pour une politique de relance.

Une réforme fisca le spectaculaire votée le 24 juin 1993 s'est vu assigner pour objectif d'aboutir en cinq ans (1994-1998) à la réduction des taux d'imposition des tranches supérieures (de 68% à 58%) et inférieures (de 52% à 38%).

Le budget de 1994 prévoyait, quant à lui, une augmentation des impôts indirects (taxes antipol lution et prélèvements sur les salaires bruts) et du déficit public (56 milliards de couronnes, soit 5,5% d u PNB contre 4% en 1992) pour financer un surcroît de dépenses en faveur de l'emploi et de l'éducation .

Les contreparties de cette politique ont inévitablement été une remontée de l'inflation, maintenue à 1,5% en 1993, et l'accentuation de la dette publique estimée à 75% du PNB en 1994.

Dans la perspective d'élections législatives devant se tenir au pl us tard en décembre 1994, la coalition gouvernementale réunissant Centre démocrate, radicaux-libéraux, chrétiens-démocrates et sociaux- démocrates et qui a pris le relais de plus de dix ans de gestion du p ays par le centre droit est apparue fragilisée: après deux remaniements ministériels, elle a perdu la majorité absolue au Riksdag (Parlement) le 28 février 1994.

Aux élections locales du 16 novembre 1993, seu ls les radicaux-libéraux avaient progressé; le Parti libéral, dans l'opposition, détenant à l 'issue du scrutin presque autant de municipalités (1 587 contre 1 494) que le Parti social-démocrate du Premier minis tre.

Favorables à l'élargissement de l'Union européenne, facteur de stabilité, tout particulièrement vers d'autres pays nordiques - les libéraux étaient même ouverts à l'idée d'une Europe fédérée -, les partis pro-européens sont sortis vainqueurs du scrutin européen du 9 juin 1994, en dépit d'un recul des sociaux-démocrates (15,8% des voix, contre 23,3% en 1989) et d'une perte de 3 sièges pour la coalition gouvernementale (sur un total de 16 sièges à pourvoir).

Les radi caux-libéraux (8,5%) et, dans l'opposition, les partis conservateur (17,7%) et libéral (18,9%) ont connu une progression, tandis que les socialistes populaires ralliés à l'Europe à partir du "compromi s national" de décembre 1992, qui avait précédé le second référendum du 18 mai 1993, se sont main tenus (8,6%).

Les deux listes anti-Maastricht (Mouvement de juin, né du combat pour le "non" au premier réfé rendum, et Mouvement anti-CEE) ont obtenu 25,5% des suffrages (contre 18,9% au seul Mouvement anti-CEE en 1989).. »

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