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Cyrano de Bergerac (Rostand) : acte 2 scene 8 (commentaire)

Publié le 15/05/2020

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« Commentaire composé : I. Une satire 1) Le jeu des comparaisons, métaphores et des interrogations. Dans cette première partie, on remarque que Cyrano fait la satire d’un mode de vie qui ne lui ressemble pas et qui par conséquent ne lui plaît pas.

Pour marquer cette satire, Cyrano utilise des procédés d’éloquence très ironiques et très péjoratifs a l’aide de comparaisons et métaphores.

Dès le début de sa tirade, il se réfère au thème de la végétation « lierre » (V.3), « tronc » (V.3) et « écorce » (V4). Cyrano critique les poètes, il les définit comme des louangeurs vis-à-vis de leurs « patrons » (vers 2).

Il les considère comme étant des personnes qui cherchent seulement la commodité et la réussite et qui fuient leurs problèmes au lieu d’affronter la réalité. Mis a part ce jeu des comparaisons et métaphores, Cyrano utilise joue également avec l’interrogation afin d’exposer ses arguments.

Dans ces phrases interrogatives Cyrano imagine ce que pourrait lui demander une personne quelconque sur le fait de réfuter ce mode de vie.

Interrogations auxquelles Cyrano répond de façon formelle « Non, merci ! » dont on constate une réitération âpres chaque question. Nous allons alors voir ce que Cyrano reproche à ces poètes à l’aide de ces procédés stylistiques. 2) Un manque de liberté Ce que Cyrano reproche le plus au mode de vie des poètes est principalement le manque de liberté que l’on peut expliquer de trois façons différentes. Il y a tout d’abord une forme de hiérarchisation que l’on remarque ici au travers d’un champ lexical : « protecteur » (V.2), « patron » (V.2), « tuteur » (V.4), « financier » (V.7), « ministre » (V.8).

On retrouve de fait que le poète doive se soumettre et flatter les personnes qui lui sont supérieures par un autre champ lexical de la flatterie « se changer en bouffon » (V.7), « Exécuter des tours de souplesse dorsale » (V.13) et « D'une main flatter la chèvre au cou.

Cependant que, de l'autre, on arrose le chou » (V.14-15).

Enfin il y a la peur de ne pas être reconnu, de n’en faire jamais assez et qui oblige les poètes à toujours faire leurs preuves.

Cela est justifié grâce au champ lexical de la peur « terrorisé » (V.29), « avoir peur » (V.32) et « être blême » (V.32). Le personnage de Cyrano étant particulièrement dépendant, il parait absurde pour lui de se soumettre à ces règles et de se priver de sa liberté. Cette association des images de comparaisons et métaphoriques avec la critique de Cyrano peut être également percue comme une description.. »

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