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Croatie (1995-1996)

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450857.txt[14/09/2020 16:45:08] Croatie 1995-1996 La reconquête éclair (4 - 7 août 1995) par l'armée de la C roatie de la Krajina, qui était passée aux mains des Serbes pendant la guerre, consolidée par la conquête de la Bos nie occidentale sur la " république serbe " autoproclamée (bosniaque) en septembre 1995, a constitué une victoire extérieure pour le pouvoir croate.

Celui-ci l'a exploitée avec la signature du traité de l'Élysée (Paris, 14 décembre 1995) formalisant les accords de Dayton, par lesquels la Croatie a obtenu la r estauration de sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire revendiqué, y compris, dans un délai de deux ans, de la Slavonie orientale.

Les élections législatives et municipales de fin octobre 1995 ont permis au parti présidentiel, le HDZ (Communauté démocratique croate, nationaliste, au pouvoir depuis avril 1990), de remporter la victoire (45 % des suffrages et 75 sièges sur 127 à la Chambre des dépu tés), devant une opposition désunie: 18 % des voix à la " coalition " comprenant le Parti paysan, le Parti ch rétien-démocrate et les formations autonomistes de Dalmatie et d'Istrie; 12 % au Parti social libéral ( HSLS); 9 % au Parti social-démocrate (ex-communiste) et 5 % au Parti croate du droit (HSP), habituellemen t classé à l'extrême droite - quatre de ses députés ont depuis adopté une ligne favorable au prés ident Franjo Tudjman.

Neuf partis n'ont pas passé la barre de 5 %, dont le HSP 1861 (scission "dure" du HSP) de Dobroslav Paraga et le Parti des démocrates indépendants croates de Stipe Mesic (HND, scission mod érée du HDZ).

Cette victoire du HDZ a toutefois été entachée par certaines é volutions.

Si les irrégularités n'ont pas été massives - bien que les résultats n'aient été connus qu'au bout de trois semaines -, le refus de F.

Tudjman d'accepter sa défaite aux élections locales de Zagreb (re fus de laisser un maire d'opposition être élu par le nouveau conseil municipal, bien qu'il se soit agi du frè re de Mate Granic, le ministre des Affaires étrangères; cette affaire a entraîné l'organisation d'un ré férendum national en juin 1996), et son impossibilité à faire réformer la Constitution, faute de dispos er de la majorité des deux tiers au Parlement, ont montré que le pouvoir était insatisfait de ces ré sultats.

La politique menée aux lendemains des élections, avec le remplacem ent de Nikica Valentic par Zlatko Matesa comme Premier ministre, a accusé un durcissement.

La loi sur l a presse du 15 mars 1996 a restauré le délit d'opinion.

Malgré cela, l'Assemblée du Con seil de l'Europe a admis la Croatie, le 24 avril 1995, décision ratifiée le 4 juillet 1996 par le Comité des min istres, sous réserve du respect de vingt et une conditions en matière de droits de l'homme.. »

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