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Cours sur la science

Publié le 20/05/2021

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« La science I – L’évidence, critère de vérité Nous savons qu’il s’agit pour Descartes de rendre possible une science certaine.

Dans la mesure où l’existence de Dieu garantit la fiabilité de notre raison, nous sommes, selon lui, capables d’atteindre et de reconnaître la vérité, pourvu que nous adoptions la bonne méthode, qu’il expose précisément dans son Discours de la Méthode .

Quelle est cette méthode ? Sa première règle (le premier précepte, dit le texte) est « de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ».

Autrement dit, il ne faut tenir pour vraies que les « choses » (les affirmations, les jugements) évidentes .

Il convient maintenant de déterminer avec plus de précision le contenu de cette notion « d’évidence ».

Proposons deux remarques . Première remarque L’enjeu du concept d’évidence est capital.

En effet, il est le seul moyen de répondre au célèbre argument par lequel les sceptiques discréditent notre raison.

Cet argument, comme on sait (nous l’avons vu au début de l’année, dans le cours sur la vérité), consiste à constater l’impossibilité de tout prouver puisque, pour commencer une démonstration, nous devons poser sans preuve son point de départ : vouloir tout prouver serait se condamner à une régression à l’infini.

Or, l’unique moyen d’échapper à la menace de cette régression à l’infini est le suivant : admettre que le point de départ est évident . De plus, si nous admettons l’évidence du passage d’une étape de la démonstration à l’autre, nous admettons la possibilité de parvenir sans erreur à la conclusion.

Est évident, en effet, ce qui s’impose comme vrai sans démonstration… Cette remarque oblige à compléter notre définition de la raison : elle n’est pas seulement la faculté de démontrer ou de prouver une affirmation, elle est aussi celle d’ éprouver son évidence. Deuxième remarque Mais n’y a-t-il pas de fausses évidences, des choses dont nous avons l’impression qu’elles sont évidentes alors qu’en réalité elles sont fausses ? Descartes répond à cette objection en expliquant que les véritables évidences sont celles qui résistent à toutes les tentatives pour douter.

Il faut faire l’effort de réfléchir et de douter pour éprouver l’évidence .

Pour penser l’évident (donc, pour s’assurer de la vérité), un effort personnel est indispensable.

(Expérience sensible = aucun savoir scientifique selon Descartes).

Les vraies évidences se trouvent en faisant un retour sur notre raison.

Mais, puisque la règle de l’évidence est, comme on vient de le voir, une règle de la réflexion, l’évidence n’a rien de spontané… Admettons qu’elle « saute aux yeux » : ce n’est jamais d’abord , sans recherche, sans questionnement.

La conséquence est que les sensations étant reçues passivement et sans réflexion ne sont jamais des évidences .

Elles ne donnent donc aucune vérité.

Les sensations ont certes une fonction : elles indiquent ce qui est utile ou nuisible pour le corps.

Par exemple, je me brûle lorsque je mets ma main trop près du feu : cette sensation douloureuse m’apprend que la brûlure est nuisible ; elle est donc très utile pour la vie.

Mais elle ne m’apprend rien sur la nature du feu.

En fait, seule la raison est capable de vérité.

C’est pourquoi on nomme rationaliste la tradition philosophique à laquelle Descartes appartient.

(Philosophe anglais, John Locke en a tiré toute une philosophie.

Le vrai point de départ de la connaissance est l’expérience.) La difficulté d’un tel rationalisme est bien sûr qu’il rend très difficile de penser la place de l’expérience en science… Descartes va jusqu’à écrire ( Principes de la philosophie, II, § 52 ) que, lorsque l’expérience contredit la raison, nous sommes « obligés d’ajouter plus de foi à notre raison qu’à nos sens ».

François Dagognet, un philosophe contemporain, critique Descartes en écrivant : « Ne faut-il pas (…) décrire, explorer, expérimenter, alors que le philosophe ne prône que la déduction et le recours à la seule pensée ? » II - Les vérités et les lois Comme le souligne à sa manière la citation de F.

Dagognet, à la fin de notre première partie, les développements des sciences depuis le XVIIIème siècle ont révélé l’insuffisance de la thèse classique selon laquelle la vérité a pour critère l’ évidence .

Cette dernière ne donne pas suffisamment sa place à l’expérience.

Conformément au modèle mathématique qui est le sien, Descartes pense les vérités de manière à ce qu’elles se déduisent les unes des autres.

La science procéderait, selon lui, en déduisant les lois de la physique à partir d’ « idées claires et distinctes », à partir des évidences les plus simples.

Mais nous pensons aujourd’hui que, « dans les sciences de la nature, le critère de la vérité doit être l’observation des faits » ( Pratique de la philosophie , article Vérité ).

La seule cohérence d’une théorie pour la raison ne saurait nous contenter. C’est pourquoi on distingue deux genres de vérités , les vérités formelles et les vérités empiriques :  *Les vérités formelles triomphent en mathématiques car le rapport à l’expérience sensible, à l’observation, y est nul : il suffit que la pensée ne se contredise pas, qu’elle soit cohérente avec elle-même, qu’elle soit logique .Comment développé la science ? (Descartes) ; La rendre valide Traité des médiévaux qui était des traités d’Aristote.

Epistémologie (épistémè en grec) = discours sur la science ; réfléchi sur la science ; retourne sur la science « La science de la science » Va faire un détour par la métaphysique (Descartes) Toutes les règles de la méthode consistent en un principe : l’évidence (Précisions pour le grand I) Démonstration = aller d’évidence en évidence Préciser le concept d’évidence Descartes = les idées claires et distinctes = le contraire de « claire » c’est « obscur » et non pas « flou ».

Une idée claire c’est une idée présente dans l’esprit Clair Obscur Confus Distinct Réfléchir = je ne sais pas si c’est vrai ou si c’est faux.

Je n’en sais rien = j’en doute Réfléchir et douter c’est la même chose On ne démontre pas de la même manière lorsqu’on démontre une expérience et qu’on démontre à la fois un théorème en maths Les sensations ne sont pas des vraies évidences. Elles font partis des choses confus.

(EX ; Aristote : plus un corps est lourd, plus ça tombe vite.

= une affirmation des plus ordinaire).

Toutes les connaissances viennent de l’expérience Rationalisme Empirisme. »

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