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Cours Science et vie de la Terre Terminal Stress

Publié le 23/05/2023

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« Chapitre 3 : Comportements et stress : vers une vision intégrée de l’organisme Révisions : Livre pages 476 et 498 Pour faire face aux perturbations de son environnement, l’organisme est capable de s’adapter: il dispose d’un ensemble de réponses adaptatives, rassemblées sous le terme de stress biologique, qui permettent un comportement approprié à la situation. Le système nerveux est impliqué dans ces mécanismes physiologiques et interagit avec les autres systèmes biologiques de l’organisme (endocrinien et immunitaire).

Il s’agit d’une réponse normale de l’organisme appelée le stress aigu. A plus long terme, la structure et le fonctionnement du cerveau peuvent être perturbées et l’organisme débordé dans ses capacités d’adaptation = stress chronique. Quels sont les caractéristiques du stress biologique et comment se met-il en place? Quel est son rôle et quels sont ses effets sur l’organisme, à court et à long terme? Comment gérer le stress et quelles sont les limites des solutions médicamenteuses? I.

L ’adaptabilité de l’organisme 1) Le stress aigu, un mécanisme d’adaptabilité Face aux perturbations de son environnement, l’être humain dispose de réponses adaptatives impliquant le système nerveux et lui permettant de produire des comportements appropriés. Le stress aigu désigne ces réponses normales et ponctuelles face aux agents stresseurs.

Si ces agents variés peuvent être d’origine biologique (maladie, blessure…), physique (forte chaleur, bruit…), chimique (tabac, alcool…) ou sociale (examen, problèmes financiers, divorce…), la réponse de l’organisme est toujours similaire (stéréotypée) et favorise sa résilience. 2) La réponse immédiate à l’agent stresseur = la phase d’alarme impliquant les voies nerveuses La réponse de l’organisme est d’abord très rapide : le système limbique est stimulé, en particulier les zones impliquées dans les émotions telles que l’amygdale (mis en évidence par imagerie médicale comme l’IRM). Il envoie des messages nerveux aux glandes médullo-surrénales.

Celles-ci libèrent alors dans le sang une hormone, l’adrénaline qui, en agissant sur des organes cibles, provoque une augmentation du rythme cardiaque, de la fréquence respiratoire et la libération de glucose dans le sang, préparant la réponse (cf « fight or flight »). 3) La réponse plus tardive à l’agent stresseur = phase de résistance impliquant le système hormonal Une autre conséquence des agents stresseurs.... »

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