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Corée du Nord - 1999-2000: Année diplomatique

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/1/450715.txt[13/09/2020 23:43:51]Corée du Nord 1999-2000 Année diplomatique Si, en 1999, les dirigeants de Pyongyang ont mis l'accent sur le rôle de l'armée pour surmonter la crise économique et l'isolement diplomatique du pays, dès le début de l'année 2000, priorité a été mise sur la nécessité du renforcement du Parti.

L'intervention en 1999 de Kim Jong-il (fils du "grand leader" Kim Il- sung), secrétaire général du Parti du travail de Corée (PT C, parti unique), dans les affaires économiques s'est sensiblement accrue par rapport à l'année précédente : 23 visites sur les lieux de travail en 1999 contre 8 en 1998.

Cependant, la situation alimentaire du pays ne s'amé liorait guère.

C'est l'une des raisons qui ont conduit le "numéro un" du régime à ouvrir, en j uin 2000, le premier sommet intercoréen avec son homologue du Sud, Kim Dae-jung.

Après les quelques années de relâchement consécutives à l a mort de Kim Il-sung en 1994, la visite à Pékin, en juin 1999, de Kim Yong-nam, président du Présidium de l'Assemblée populaire suprême, a manifesté la volonté de Pyongyang de resserrer ses liens avec son allié chinois.

Les Nord-Coréens, qui se méfiaient de la "nouvelle Russie" de Boris Eltsine, ont également réexaminé leurs relations avec Moscou, pour contrebalancer l'influence des États-Unis en Asie du Nord-Est.

L a conclusion, le 9 février 2000, d'un nouveau traité, remplaçant le Traité d'amitié, de coopéra tion et d'assistance mutuelle soviéto-nord- coréen, ainsi que la visite à Pyongyang, le 19 juillet 2000, du pr ésident russe Vladimir Poutine ont traduit une forme de rapprochement entre les deux pays.

En septembre 1999, Pyongyang et Washington sont convenus à Berlin que la Corée du Nord reporterait le lancement de missiles de moyenne portée tant que le dialogue entre le s deux pays se poursuivrait, en échange d'un allégement des sanctions économiques américaine s.

Ensuite, la Corée du Nord et les États- Unis ont entamé des négociations en vue d'une amélioration de l eurs relations.

Le 28 juillet 2000, les ministres coréen et américain des Affaires étrangères se son t entretenu à Bangkok.

Jamais une rencontre à si haut niveau n'avait eu lieu entre les deux pays.

Le 4 avril 2000 , Pyongyang a également rouvert les pourparlers avec le Japon, interrompus depuis novembre 1992.

La Corée du Nord semblait n'avoir pas d'autre choix que de développer ses rapports avec les pays capitalist es pour sortir d'une crise économique profonde.

Les relations intercoréennes ont été marquées, en 1999, par deux phénomènes opposés : d'une part, la montée de la tension militaire et, d'autre part, la multiplication de s échanges personnels.

En juin 1999, les affrontements entre les deux Corées, provoqués par les incursi ons répétées des bâtiments de la marine nord-coréenne au-delà de la frontière maritime Nord (NL L) de la mer de l'Ouest (mer Jaune), ont eu pour bilan un torpilleur coulé, provoquant un nombre important de morts et de blessés côté nord- coréen.

Malgré le raidissement de l'attitude des autorités de P yongyang, le 5 décembre 1999, des artistes du Sud et du Nord ont organisé à Pyongyang un concert de paix et d 'amitié, suivi, le même mois, de rencontres sportives.

En 2000 est intervenu un rapprochement spectaculaire.

Du 13 au 15 juin, Kim Jong-il et Kim Dae-jung ont tenu à Pyongyang le premier sommet entre les deux Corées, aprè s un demi-siècle de défiance.

Ils ont publié, le 14, une déclaration commune portant sur les perspective s de "réunification nationale" et sur le sort des familles divisées.

Le "numéro un" du Nord a manifesté, pendant le sommet, une attitude très conciliante envers le président du Sud, lequel s'est déclaré pr êt à offrir une aide de grande envergure, nécessaire aux autorités de Pyongyang pour reconstruire une éco nomie en faillite et sortir de la famine qui a provoqué plus de trois millions de morts depuis 1995.. »

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