Corée du Nord 2000-2001: Efforts d'ouverture

« file:///F/Lycée/1/450717.txt[13/09/2020 23:43:51] Corée du Nord 2000-2001 Accès au bilan annuel suivant Accè s au bilan annuel le plus récent Efforts d'ouverture Depuis le sommet historique de juin 2000 entre les deux Corées (sé parées depuis la guerre de 1950- 1953), des signes de pragmatisme économique et la volonté d'une o uverture diplomatique se sont fait sentir dans les journaux du régime.

Les dirigeants de Pyongyang ont c ommencé à mettre davantage l'accent sur la reconstruction de l'économie nationale.

Le "numéro un" du régime, Kim Jong-il, a lui-même manifesté à plusieurs reprises son grand intérêt pour les te chnologies de l'information, qui sont devenues une priorité nationale.

La situation alimentaire du pays est cependant demeurée catastrophiqu e.

C'est l'une des raisons qui avaient amené Pyongyang à s'engager activement dans le processus d e réconciliation avec Séoul et à normaliser ses relations avec des pays "capitalistes" comme le Royaume-U ni, les Pays-Bas, la Belgique, le Canada, l'Espagne, l'Allemagne et le Brésil.

À partir de juin 2000, le dialogue entre les deux Corées a connu u n développement spectaculaire.

Les ministres des deux pays ont tenu des négociations pour renforcer la c oopération économique et relier les deux réseaux ferrés.

Des rencontres entre les familles séparé es depuis la fin de la guerre de Corée ont été organisées à trois reprises, alors que ce n'était arr ivé qu'une seule fois avant l'année 2000.

Cependant, le processus de réconciliation s'est soudainement bloqué après la manifestation, en mars 2001, d'une attitude intransigeante de la nouvelle administration amé ricaine de George W.

Bush à l'égard des autorités de Pyongyang.

En octobre 2000, Jo Myeong-rok, premier vice-président de la Commissi on de la défense nationale de la RPDC (République populaire démocratique de Corée), s'était entretenu avec le président Bill Clinton à Washington.

Le même mois, Madeleine Albright, secrétaire d'État américaine, avait effectué une visite à Pyongyang, rencontrant Kim Jong-il.

Cependant, après l'arrivée au pouvoir de G.

W.

Bush, les rapports entre les deux pays se sont rapidement détériorés.

Le 3 mai 200 1, Kim Jong-il a manifesté son intention de continuer de respecter le moratoire sur les essais de missiles jusqu' en 2003, exprimant ainsi sa volonté de maintenir le dialogue avec Washington.

Le 9 mai suivant, les États -Unis ont fait savoir qu'ils reprendraient dans un avenir proche les négociations sur les missiles nord-coréens, gelées depuis le début de 2001.

Kim Jong-il, qui, dans le passé, avait rarement voyagé, a effectué plusieurs visites officielles en Chine, s'entretenant avec Jiang Zemin, secrétaire général du Parti com muniste chinois, en mai 2000 et en janvier 2001.

Il a aussi rencontré, à Pyongyang, en juillet 2000, le président russe Vladimir Poutine.

La Corée du Nord a ainsi resserré, avec les deux anciens alliés du temps de la Guerre froide, des liens qui s'étaient relâchés après la mort du "grand leader" Kim II-so ng (père de Kim Jong-il) en juillet 1994.

Pyongyang a déployé de grands efforts pour améliorer ses relati ons avec les pays européens, afin de sortir de l'isolement diplomatique et d'attirer les investisseurs étr angers.

Le 3 mai 2001, Kim Jong-il s'est entretenu avec le Premier ministre suédois Göran Persson, qui a co nduit la plus importante délégation européenne jamais reçue à Pyongyang.

Un "dialogue" entre l'Unio n européenne et la RPDC devra toutefois être instauré sur la délicate question des droits de l'homme.. »