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Conscience et inconscient s'opposent-ils ?

Publié le 15/05/2020

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« Le mot conscience vient du latin cum-scientia qui signifie accompagné de savoir.

Etre conscient, c'est en effet agir, sentir ou penser et savoir qu'on agit, qu'on sent et qu'on pense.

Le fait d'être conscient constitue donc pourl'homme un événement décisif qui l'installe dans le monde et lui commande de prendre position.

Car l'homme, dans lamesure où il est conscient, n'est plus simplement dans le monde, chose parmi les choses, vivant parmi les vivants.L'homme « existe aussi pour soi, il se contemple, se représente lui-même, se pense et n'est qu'esprit que par cetteactivité qui constitue un être pour soi » : Hegel, Esthétique . Seulement avec la découverte de l'inconscient affirmé par Freud, s'accomplit décisive et radicale la dépossession dusujet, à travers la mise en question de sa souveraineté.

La conscience de ses actes, de ses désirs, est en effet lacondition requise d'un éventuel contrôle sur eux et c'est la conscience encore qui peut donner un sens à l'idée deresponsabilité.

Etre responsable, c'est en effet pouvoir répondre de soi, et c'est ce pouvoir que la consciencemorale témoigne lorsqu'elle juge et condamne, affirmant ainsi la possibilité d'une maîtrise de soi sur soi. De la responsabilité nous ne serions nous en défaire, et pourtant il faut concéder à Freud qu'une partie de nous-mêmes nous échappe.

Le tout est de savoir, si le conscient et l'inconscient s'opposent de façon irréductible ? Ou sila conscience est continuellement travaillée par l'inconscient ? Le fait de la conscience suppose la connaissance claire connaissance de soi La conscience acquiert un véritable droit de cité philosophique et une signification positive, à la fois commefondement et comme modèle de toute vérité.

Le discours de la méthode et Les Méditations métaphysiques contiennent le récit d'une entreprise radicale qui consiste à se défaire de « une fois dans sa vie » de toutes lesidées et de toutes les croyances reçues, y compris les plus assurées, pour les soumettre à l'épreuve du doute.Celui-ci n'est pas ici le simple effet du scepticisme ordinaire par lequel on croit pouvoir s'acquitter de l'obligation deréserve à l'égard de son jugement ou du témoignage des sens.

Il est le résultat d'une décision d'un instrument quidoit permettre d'atteindre une vérité qui puisse servir de fondement ferme et inébranlable à tout autre.

Or, l'uniquecertitude qui résiste au doute est celle que livre l'énoncé : cogito ergo sum , « je pense donc je suis ». Ainsi Descartes affirme après son doute hyperbolique : « Mais aussitôt après,je pris garde que pendant que je voulais penser que tout était faux, il fallaitnécessairement que moi qui pensait fusse quelque chose.

Et remarquant quecette vérité : je pense donc je suis était si ferme et si assurée que toutes lesplus extravagantes des sceptiques n'étaient pas capable de l'ébranler, jejugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour premier principe de laphilosophie que je cherchais », Discours de la méthode. Cette phrase (« Je pense donc je suis ») apparaît au début de la quatrièmepartie du « Discours de la méthode », qui présente rapidement la métaphysique de Descartes .

On a donc tort de dire « Cogito ergo sum », puisque ce texte est le premier ouvrage philosophique important écrit enfrançais. Pour bien comprendre cette citation, il est nécessaire de restituer le contextedans lequel elle s'insère.

Le « Discours de la méthode » présente l'autobiographie intellectuelle de Descartes , qui se fait le porte-parole de sa génération.

Descartes y décrit une véritable crise de l'éducation, laquelle ne tient pas ses promesses ; faire « acquérir une connaissance claire & assurée de tout ce qui est utile à la vie ». En fait, Descartes est le contemporain & le promoteur d'une véritable révolution scientifique, inaugurée par Galilée , qui remet en cause tous les fondements du savoir et fait de la Terre, jusqu'ici considérée comme le centre d'un univers fini, une planète comme les autres.

L'homme est désormais jetédans un univers infini, sans repère fixe dans la nature, en proie au doute sur sa place et sa fonction dans un universlivré aux lois de la mécanique.

Or, Descartes va entreprendre à la fois de justifier la science nouvelle et révolutionnaire qu'il pratique, et de redéfinir la place de l'homme dans le monde. Pour accomplir cette tâche, il faut d'abord prendre la mesure des erreurs du passé, des erreurs enracinées en soi-même.

En clair, il faut remettre en cause le pseudo savoir dont on a hérité et commencer par le doute : « Je déracinais cependant de mon esprit toutes les erreurs qui avaient pu s'y glisser auparavant.

Non que j'imitasseen cela les sceptiques, qui ne doutent que pour douter ; car, au contraire, tout mon dessein ne tendait qu'àm'assurer, et à rejeter la terre mouvante & le sable, pour trouver le roc & l'argile.

» (« Discours de la méthode », 3ième partie). Ce qu'on appelle métaphysique est justement la discipline qui recherche les fondements du savoir & des choses, quitente de trouver « les premiers principes & les premières causes ».

Descartes , dans ce temps d'incertitude et de soupçon généralisé, cherche la vérité, quelque chose dont on ne puisse en aucun cas douter, qui résiste à l'examenle plus impitoyable.

Cherchant quelque chose d'’absolument certain, il va commencer par rejeter comme faux tout cequi peut paraître douteux.. »

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