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Commentaire Rousseau , Lucie et la nouvelle Héloïse, lettre VIII

Publié le 23/05/2020

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« Commentaire du texte de Rousseau : Julie ou la Nouvelle Héloïse, Lettre VIII        Ce texte, écrit en 1761, est tiré de l'oeuvre de Jean Jacques Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse.

Le sujet traité  dans cet extrait est le bonheur et sa provenance.

L'auteur explique tout d'abord l'état de désir : lors de l'absence de ce qui est désiré, l'imagination pallie à cette absence en embellissant l'image de ce qui est désiré. Ensuite, Rousseau décrit l'état dans lequel on se trouve lorsque l'on vient à posséder ce qui était désiré : la réalité ne peut rivaliser avec la beauté qu'avait produite l'imagination.

Cela lui permet d'affirmer qu'il n'y a illusion et beauté que lors du désir et que le plaisir qu'elles procurent est bien supérieur à celui de la possession et de la jouissance de l'objet désiré.

Pour Rousseau, la vie ne vaut vraiment d'être vécue que si elle est emplie de désirs.

L'auteur expose ainsi la thèse que c'est le fait de désirer et d'imaginer l'objet de nos désirs qui mène au bonheur, et non la satisfaction de ces désirs.

Le désir est seul capable de procurer du bonheur ? Ne peut-on définitivement pas être heureux par la satisfaction d'un désir ? Cet extrait se divise en trois parties : tout d'abord, de la ligne 1 à la ligne 4, Rousseau affirme que le désir est une jouissance en soi, qui surpasse même la réalité.

Dans un second temps, de la ligne 4 à la ligne 12, l'auteur argumente sa thèse en parlant du rôle de l'imagination, qui rend comme présent l'objet du désir, puis de la désillusion qu'engendre la satisfaction du désir.

Enfin, Rousseau conclut dans la dernière partie de l'extrait, de la ligne 12 à la ligne 18, en affirmant que la seule source de bonheur possible pour les hommes est le désir plutôt que sa satisfaction.        Rousseau annonce tout d'abord que le désir peut remplacer le bonheur, puis que le désir peut être lui-même un bonheur.      L'extrait débute par « Tant qu'on désire on peut se passer d'être heureux.

» (L1), une phrase tout d'abord. »

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