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Résumé: La Nouvelle Héloïse de JEAN-JACQUES ROUSSEAU

Publié le 09/12/2021

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« La Nouvelle Héloïse de JEAN-JACQUES ROUSSEAU Fils d'un horloger, Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) est né à Genève.

D'aventure en aventure, il est recueilli en1731 à Annecy par Mm` de Warens.

Désemparé par la fin de leur liaison, Rousseau tente sa chance à Paris et ydevient vite célèbre (1752).

Compromis par ses idées jugées subversives, exilé de Genève, attaqué de toutes parts,il s'abandonne au délire de la persécution et achève à Ermenonville une existence tourmentée et douloureuse. Les 163 lettres et quelques billets qui constituent les six parties du récit sont pour la plupart échangés par Julied'Étange et son précepteur Saint-Preux qui se sont aimés dès le premier jour où ils se sont vus.

D'autrescorrespondances, celles deM.

de Wolmar, qui épouse Julie ; de Mm` d'Orbe ; de Claire, sa meilleure amie ; et de mylord Édouard, ami etconfident, contribuent à la trame de ce roman épistolaire.La première lettre de Saint-Preux à Julie est une lettre de rupture, l'aveu d'un précepteur tombé amoureux de sonélève et indigne d'elle.

Mais cet amour s'avère partagé ; pour s'en garantir, Julie appelle auprès d'elle sa cousineClaire qui sera sa confidente : « Je suis trop contente de lui pour l'être de moi : à son âge et au nôtre, avecl'homme le plus vertueux, quand il est aimable, il vaut mieux être deux filles qu'une » (I, vi).

Contre son gré, effrayéepar les progrès de la passion, elle exile Saint-Preux qui lui obéit.

Tantôt rasséréné par la contemplation de la natureet tantôt plongé dans des accès de désespoir, le jeune homme reçoit l'écho des chagrins de Julie qui tombe malade.Profitant d'une absence de ses parents, Julie succombe à la tentation, rappelle Saint-Preux, le revoit ; mais larumeur publique dénonce ces relations scandaleuses aux parents de Julie.

A nouveau séparés, les amants sontcomme des naufragés qui cherchent à se rejoindre.

Ils passent par les effusions, les reproches nourris de chimères,les abattements suivis de regains de confiance, sans que jamais leur amour ne faiblisse : « C'est l'union des coeursqui fait leur véritable félicité ; leur attraction ne connaît point la loi des distances, et les nôtres se toucheraient auxdeux bouts du monde » (II, xv).Un événement modifie cette situation : la mère de Julie, ébranlée par cette passion que l'homme et la raisoncondamnent (III, 0, meurt : « Elle n'est plus.

Mes yeux ont vu fermer les siens pour jamais...» (III, v), écrit Julie àSaint-Preux en lui signifiant désormais de mettre un terme à leurs relations : « Que mes yeux ne vous voient plus...» (III, v).

Julie se décide à épouser un homme beaucoup plus âgé qu'elle, M.

de Wolmar et lui demande de faire venirSaint-Preux : « La plus sage et la plus chérie des femmes vient d'ouvrir son coeur à son heureux époux.

Il vous croitdigne d'avoir été aimé d'elle, et il vous offre sa maison » (IV, iv).

Six années de complicité troublante passent : «Mes enfants (dit M.

de Wolmar), je commence à voir...

que nous pouvons être unis tous trois d'un attachementdurable, propre à faire notre bonheur » (IV, xi).

Julie, dont l'amour pour Saint-Preux est loin de s'être affaibli, sedéfie d'elle-même ; Saint-Preux lui-même souffre plus du contact quotidien que de l'absence de naguère : « la voir,la toucher, lui parler, l'aimer,l'adorer, et, presque en la possédant encore, la sentir perdue à jamais pour moi ; voilà ce qui me jetait dans desaccès de fureur et de rage qui m'agitèrent par degrés jusqu'au désespoir » (IV, XVIII). Le calme des jours qui s'écoulent à Clarens est trompeur comme la surface des grands lacs : les tempêtes du coeurcouvent.

Saint-Preux part pour Rome.

Durant cette nouvelle séparation, Julie mesure l'élévation de leur amour : «On étouffe de grandes passions, rarement on les épure...

mais, après avoir été ce que nous fûmes, être ce quenous sommes aujourd'hui, voilà le vrai triomphe de la vertu » (VI, vi).

Elle propose alors à Saint-Preux de devenir leprécepteur de ses enfants et de créer ainsi un lien sacré.

La réponse de Saint-Preux montre moins de résignation :« Nous avons beau n'être plus les mêmes, je ne puis oublier ce que nous avons été » (VI, vii).

C'est à ce momentque les présages de la lettre IV, xvii (la promenade en barque), se réalisent : Julie se noie accidentellement.

M.

deWolmar relate dramatiquement les derniers instants de Julie dans une lettre à Saint-Preux qu'il rappelle auprès de lui.Les ultimes confidences de Julie dans un message posthume, alors qu'elle attendait encore le retour de Saint-Preux,sont un cri d'amour tragiquement prophétique : « Je meurs dans cette douce attente : trop heureuse d'acheter auprix de ma vie le droit de t'aimer toujours sans crime, et de te le dire encore une fois ! » (VI, XII). • Une unité d'action : l'amour qui unit Julie et Saint-Preux constitue l'objet unique de toutes les lettres.

Si tous lessujets chers à Rousseau sont abordés (musique, théâtre, éducation, politique), c'est qu'ils sont suscités par deséchanges passionnés qui impliquent une communication totale entre les êtres. • Les sentiments généreux : Rousseau condamne les auteurs qui se complaisent à décrire la noirceur et le crime.L'amour et la vertu qui règnent chez tous les personnages leur inspirent de prompts pardons qui effacent toutes lesoffenses.

L'indulgence de M.

de Wolmar relève moins de l'aveuglement que de la miséricorde.

L'aveu de la Princessetue M.

de Clèves (cf.

p.

26) ; l'aveu de Julie la rend sublime aux yeux de M.

de Wolmar. • L'amour : c'est dire la place qu'il tient dans cette profession de foi ; sa liberté est compromise par le veto de lamorale : M.

d'Étange considère Saint-Preux comme un suborneur qui a corrompu le coeur de sa fille.

Mais il luipardonne (V, vu).

Tout le roman est placé sous le signe de la réconciliation.

L'idée que Julie se fait de l'honnêtetéconjugale s'accommode fort bien de l'amour qu'elle éprouve pour Saint-Preux : « L'amour sensuel ne peut se passerde la possession, et s'éteint avec elle.

Le véritable amour ne peut se passer du coeur, et dure autant que lesrapports qui l'ont fait naître » (III, xviii).

Au niveau du coeur, il n'y a plus d'infidélité. • Le sentiment de la nature : il contribue à cette vision tantôt lénifiante, tantôt sublime, des choses : lyrisme dessites alpestres, promenades romantiques sur l'eau (IV, xvii), vie à la valaisane dans cet Eldorado sur terre qu'est ledomaine de Clarens.. »

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