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JEAN-JACQUES ROUSSEAU : DU CONTRAT SOCIAL (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« EXPLICATION DU LIVRE 1 DU CONTRAT SOCIAL de Jean-Jacques ROUSSEAU . Avertissement: Rousseau commence à s'intéresser aux questions politiques en 1743.

La version définitive "Du contrat social" (1761), est imprimée à Amsterdam en Avril de la même année. Livre premier: Dans cet exorde, Rousseau pose succinctement le problème qu'il se propose de résoudre dans le "Contrat social" : quels sont les principes universels d'une autorité politique conforme à la justice (légitime) et stable (certaine)? Toutefois, afin de répondre à cette question de droit, il s'agit de connaître les "hommes tels qu'ils sont" (état de fait), c'est-à-dire mus par leurs intérêts individuels.

En effet, si le contrat social, condition d'une autorité politiquelégitime, contrariait les intérêts individuels, jamais les hommes n'accepteraient de le contracter.

Et, c'est parce qu'ilexiste un avantage général ou une utilité commune que les hommes décident de mettre fin à l'état de guerre (quiest né de la déchéance de l'arcadie originelle) et de s'associer. Le but du "Contrat social" est donc bipolaire: d'une part, définir les motifs qui ont conduit les hommes à renoncer à leur indépendance naturelle (question de fait); et, d'autre part, analyser les fondements d'une autorité juste etlégitime (question de droit): "Je tâcherai d'allier toujours, dans cette recherche, ce que le droit permet avec ce que l'intérêt prescrit,afin que la justice et l'utilité ne se trouvent point divisées". CHAPITRE 1: sujet de ce premier livre. Rousseau, dès le début de son ouvrage et par une phrase aussi lapidaire que polémiste, relève le paradoxe del'existence humaine, celui de la disjonction entre nature et culture, entre inné et acquis: "L'homme est né libre, et partout il est dans les fers." Dénaturé, perverti; l'individu policé est assujetti à des forces coercitives et aliénantes qui contredisent sa libertéoriginelle.

A l'instar d'Érasme, dans son "Éloge de la folie", Rousseau s'étonne de voir l'homme, prisonnier de lui- même et ayant consenti à s'enfermer dans une geôle dont il ne semblait pourtant être que le seul gardien: si leshommes, jadis, étaient libres, comment rendre compte de leur asservissement actuel ? Quels événements ontcontribué à un tel état de fait ? Quel processus historique peut justifier une telle situation? Rousseau nous dit ne pouvoir répondre à une telle question.

En revanche, il s'affirme capable de nous explicitercomment cette situation paradoxale a revêtu les traits de la légalité et de la normalité: "Comment ce changement s'est-il fait? Je l'ignore.

Qu'est-ce qui peut le rendre légitime? Je crois pouvoirrésoudre cette question." Cette réalité naturelle qu'est la force ne confère aucune autorité légitime.

Elle ne fait jamais droit et ne saurait doncêtre la source de l'obligation d'obéir.

Les rapports de force nous placent uniquement devant l'alternative suivante:obéir quand on y est contraint, secouer le joug dès que l'on peut.

Ce qui implicitement signifie que le contrat socialsuppose, au contraire, le libre engagement de ceux qui s'y engagent; une autorité politique légitime ne peut doncêtre fondée que sur le consentement de ceux qui s'y soumettent: "Si je ne considérais...

à la lui ôter." Pour Rousseau, une autorité politique légitime, contrairement à ce qu'avancent les penseurs monarchiques, nesaurait avoir son fondement dans la nature; mais uniquement dans et par une convention passée entre les hommes:le contrat social . "Mais l'ordre social...

sur des conventions." Enfin, si, comme le pense Rousseau, les hommes naissent tous libres et sont naturellement égaux, nul n'a donc parnature le droit de soumettre autrui à sa volonté. CHAPITRE 2 / DES PREMIÈRES SOCIÉTÉS. Premier paragraphe: Pour Rousseau, la famille est la seule société naturelle.

Elle est fondée sur le besoin physique qu'ont les enfants del'intervention parentale.

L'autorité paternelle ne suppose donc aucune convention, aucun contrat, du moins tantqu'elle est indispensable à la conservation des enfants.

Dès que ces derniers peuvent subvenir à leurs besoins etveiller par eux-mêmes à leur propre conservation, l'autorité paternelle n'a plus de raison d'être.

Le lien naturel quiunit parents et enfants se dissout, et les enfants deviennent indépendants et égaux de leurs parents.

Si malgrétoute la famille reste unie, ce ne peut être que par un libre consentement de ses membres, puisque le père n'a plus. »

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