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commentaire littéraire sur le poème "Un poète" d'Emile Nelligan

Publié le 06/03/2022

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« Méline Boissel 1G Commentaire littéraire : « Un poète », Emile Nelligan Ces poètes devenus mythiques aujourd’hui mais qui, autrefois, semblaient peu convaincants, se sont battus avec des mots contre une société aveugle et sourde.

Baudelaire, le poète maudit du 19 ème siècle désirant l’idéal contre le réel ennuyant a écrit le recueil Les Fleurs du Mal dans lequel se trouve la section « Spleen et Idéal » où il retranscrit son mal-être.

Tout comme lui, Emile Nelligan, un poète québécois incompris du 20 ème siècle, était sans cesse à la recherche de l’idéal et perdu dans la rêverie.

Il s’inspira des parnassiens pour leur forme et des symbolistes pour leur musicalité et leur imagerie évocatrice.

Il mourra d’une fin tragique dans un hôpital psychiatrique souffrant de « dégénérescence mentale ». Il écrit dans son recueil Poésies complètes , « Un poète », un poème dénonçant le mal intérieur qu’il ressent non seulement lui mais les poètes incompris en général.

A travers ce cri de désespoir, on peut voir sa capacité à transformer la tristesse et le malheur en une sorte de pouvoir divin.

Cela pousse à se demander comment Emile Nelligan au travers du poème « Un poète » arrive à idolâtrer la poésie tout en dénonçant le regard difficile de la société.

Nous allons voir comment un jeune et naïf poète, même consumé d’ignorants ne fera que s’approcher des étoiles et de la divinité. Au premier abord, le poète n’est qu’une personne normale sans importance, il « passe (l.2) » son chemin.

Un être innocent qui exprime sa douleur à l’aide des mots « C’est une poésie aussi triste que pure (l.4) ».

Il n’a que 18 ans quand il écrit ce texte, un enfant qui souffre dans le plus grand silence, il veut seulement « vivre (l.1) ».

Ce rapprochement direct à sa maladie mentale dont il souffre, dont il aimerait s’évader « s’en aller (l.2) ».

D’extérieur calme et serein mais d’une guerre intérieure qui éclate dans sa tête « Ce fut de candeur sous ce front simple et fier (l.15) ».

La candeur représente l’enfant qu’il est malgré son génie et cette envie de combattre sa maladie avec fierté.

Cette maladie mentale qu’est la dégénérescence mentale s’apparente à la maladie d’Alzheimer mais touche principalement la partie frontale du cerveau d’où le mot « front » utilisé ici.

Il y a aussi un certain déni de cette maladie même s’il sait que celle-ci le condamne, je cite « Il ne veut rien savoir (l.9) » suivit d’une globalité et de l’usage du lexique de la mort « Qu’importe ! il faut mourir un jour… (l.12) ».

Cette phrase est d’autant plus accentuée qu’elle se trouve en fin de strophe et est encadrée par des points de suspensions. « Alors (l.13) » même s’il n’est qu’un simple poète comme tout le monde, il va mourir dans la joie ou dans le malheur mais là n’est pas la question.

Les ignorants, eux, regretteront leurs actes et seront punis par « Dieu (l.13) » « On vous fera connaître, avec reproche amer (l.14) ».

« Leurs actes » qui commencent dès le début du poème avec une persistance de ceux-ci, avec l’anaphore « laissez-le (l.1,2) ».

Il s’adresse ici et dans tout le poème aux lecteurs, soit à la société à l’aide d’un discours direct.

Cette répétition d’emblée est le début de son cri et le résultat d’un. »

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