Le commentaire du poème les pas du Valéry

« Introduction « Les pas » est un court poème sentimental de quatre quatrains octosyllabiques tiré du recueil « Charmes » de Paule Valéry, qui évoque une attente vigilante et sensible, d’une personne chère et précieuse.

Mais l’objet de cette attente n’est pas précisé ; donc plusieurs interprétations sont possibles.

Cela peut être l'inspiration, la femme aimée ou la mort.

Par conséquent, tout en examinant les techniques de la versification de ce poème on va chercher l’intention de poète. Développement Dans le constat initial, on s’aperçoit que le poème comprend seize vers en quatre quatrains octosyllabiques.

On peut voir un ordre régulier dans les rimes ; Elles sont croisées, parce qu’une rime féminine alterne avec une masculine.

En ce qui concerne la versification, tout d’abord, le premier quatrain comporte beaucoup de diphtongues nasales, comme par exemple : enfants, silence, saintement, lentement et vigilance. À la première lecture, ce texte apparaît comme un poème d'attente.

Comme nous voyons le vocabulaire de l'attente est fortement considéré.

A ce propos on note des mots comme «vigilance» au vers 3, le participe passé «retenu» au vers 6, le verbe «prépare» au vers 10, l'impératif négatif « ne hâte pas » au vers 13, l'infinitif « attendre » au vers 15. Le premier quatrain énonce une venue, un mouvement de l’autre vers le « moi », vers le poète qui est passif mais vigilant.

L’apostrophe et le tutoiement dans les termes « tes pas », « tes lèvres », « tu prépares » et « Ne hâte pas » montrent une certaine intimité avec cette personne ; La métaphore de la « nourriture » également donne un caractère sensuel à cette relation ; et au vers 15 nous avons « j’ai vécu de vous attendre » qui est une très belle déclaration d’amour ; donc, à cet égard l’objet de l’attente peut être une personne aimée.

Mais parallèlement, le lexique religieux « saintement » v.1, « personne pure » v.5, « ombre divine » v.5, « dieux »v.7, « dons »v.7 qui est souligné par allitération en /d/ dans le second quatrain, représentent un caractère d’adoration mystique vis-à-vis de cette personne. Le second quatrain évoque à la fois l’impatience, le désir et leur volupté visible dans la progression des pas « viennent à moi ».

Cependant l’essentiel de la volupté est dans l’attente et c’est pour cette raison que le poète cherche à retarder la venue et il déclare cela dans une phrase de 5 vers, du vers 9 à vers 13.. »