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COMMENTAIRE FREUD

Publié le 23/05/2020

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« Commentaire sur le texte de Freud Le psychique en toi ne coïncide pas avec ce dont tu es conscient ; ce sont deux choses différentes, que quelque chose se passe dans ton âme, et que tu en sois par ailleurs informé.

Je veux bien concéder qu’à l’ordinaire le service de renseignements qui dessert ta conscience suffit à tes besoins.

Tu peux te bercer de l’il lusion que tu apprends tout ce qui revêt une certaine importance.

Mais dans bien des cas, par exemple dans celui d’un conflit pulsionnel de ce genre, il est en panne, et alors, ta volonté ne va pas plus loin que ton savoir.

Mais dans tous les cas, ces renseignements de ta conscience sont incomplets et souvent peu sûrs ; par ailleurs, il arrive assez souvent que tu ne sois informé des événements que quand ils se sont déjà accomplis et que tu ne peux plus rien y changer.

Qui saurait évaluer, même si tu n’es p as malade, tout ce qui s’agite dans ton âme et dont tu n’apprends rien, ou dont tu es mal informé ? Tu te comportes comme un souverain absolu, qui se contente des renseignements que lui apportent les hauts fonc tionnaires de sa cour, et qui ne descend pas dans la rue pour écouter la voix du peuple.

Entre en toi - même, dans tes profondeurs, et apprends d’abord à te connaître, alors tu comprendras pourquoi tu dois devenir malade, et tu éviteras peut -être de le devenir.

C’est ainsi que la psychanalyse a voulu i nstruire le moi.

Mais ces deux élucidations, à savoir que la vie pulsionnelle de la sexualité en nous ne peut être domptée entièrement, et que les processus psychiques sont en eux -mêmes inconscients, ne sont accessibles au moi et ne sont soumis à celui -ci que par le biais d’une perception incomplète et peu sûre, reviennent à affir mer que le moi n’est pas maître dans sa propre maison .

[Freud, Une difficulté de la psychanalyse, 1917, in L’Inquiétante Étrangeté et autres essais, Folio, 1985, p.

186.]. »

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