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Commentaire d’un texte de Spinoza, Ethique, I, proposition XVII, scolie

Publié le 17/05/2020

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« Maëva ROY Commentaire d’un texte de Spinoza, Ethique , I, proposition XVII, scolie Le passage que nous allons étudier est le scolie de la proposition XVII de la première partie de l’Ethique , de Spinoza.

Cet ouvrage fut publié à sa mort, et censuré un an plus tard, en raison notamment du caractère choquant et révolutionnaire de sa conception de Dieu.

L’auteur, tout au long de son œuvre, a voulu apporter une solution aux problèmes laissés par Descartes, com me celui de la dualité de l’âme et du corps ou le concept de Dieu comme causa sui.

C’est cette dernière difficulté que Spinoza entend traiter dans la première des cinq parties de l’Ethique .

Cette partie s’intitule « De Dieu » et Spinoza y expose de manière méthodique ses thèses sur la nature de Dieu.

Ainsi, l’extrait que nous avons à étudier est un « scolie ».

Un scolie est une remarque à propos d’une proposition ou d’un théorème énoncé précédemment.

Celui que nous allons étudier est donc une « remarque » à propos du fait que « Dieu agit par les seules lois de sa nature et sans subir aucune contrainte » (Proposition XVII).

Ce scolie est précédé d’une démonstration et de deux corollaires.

Il est donc pleinement intégré dans la méthode géométrique de l’auteur.

Notons que l’extrait qui nous est proposé ne constitue en réalité qu’un tiers du scolie lui -même.

Dans ce passage, Spinoza fait état d’une erreur que l’on retrouve chez Descartes et beaucoup d’autres, à propos de l’interprétation de Dieu comme « cause libre ».

Dans un premier temps (lignes 1 à 5 : « …ce qui est absurde »), l’auteu r énonce l’erreur que font ceux qui considèrent Dieu comme cause efficiente.

Cela l’amène ensuite (lignes 6 à 16 : « décidé de créer ») à pointer précisément les contradictions que renferme une conception transcendante de la nature divine.

Enfin (lignes 16 à 23) , sans ôter à Dieu sa perfection, sa toute -puissance, son éternité –autrement dit son existence même-, Spinoza nous propose, par un rappel de s es précédentes thèses, une manière plus appropriée de concevoir la nature de Dieu.

Ainsi, tout au long de ce passage Spinoza tentera de répondre à la problématique suivante : Comment concevoir l’omnipotence de Dieu sans nier son caractère infini et éternel, ou même son existence ?. »

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