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Commentaire de texte : Victor Hugo, Les contemplations, Livre premier, VII (1856) - Réponse à un acte d'accusation

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Commentaire de texte : Victor Hugo, Les contemplations, Livre premier, VII (1856) - Réponse à un acte d'accusation Ce document contient 1189 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« --- Informations sur l'utilisateur --- Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : (Id: 49635) L'Echange De Paul Claudel ( Commentaire Composé) Nom : ambre Soada E-mail : [email protected] Id user : 125328Vente autorisée : OuiPour visualiser son profil suivez ce lien : http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/ambreS.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : Commentaire de texte: Réponse à un acte d’accusation ,Victor Hugo, Les contemplations, Livrepremier, VII (1856) Catégorie: Littérature Envoyé par téléchargement --- Contenu du document: --- Commentaire de texte : Victor Hugo, Les contemplations, Livre premier, VII (1856) - Réponse à un acted’accusation Victor Hugo est un poète du XIXe siècle, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l'un des plusimportants écrivains de langue française.

Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé.

Il afortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre.

Les Contemplations est un recueil de poésie,publié en 1856.

Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livres.

Le recueil s'organise en deux parties,respectivement intitulées Autrefois et Aujourd'hui, comprenant chacune trois livres.

Réponse à un acte d’accusationfait partie du Livre premier.

Dans ce poème il dénonce les normes classiques qui imposent leurs interdits au théâtreet en poésie.

Dans une première partie, nous verrons comment Victor Hugo constate et dénonce la hiérarchisationdes mots, puis une deuxième partie illustrera son rôle de provocateur dans une révolution qu’il met en scène. Victor Hugo dénonce grâce à un poème composé d’alexandrins, la mise en place de la classification qui organise lesmots.

Ce rejet des normes classique est traduit par la constante personnification des mots tout au long du poème :« Les mots, bien ou mal nés, vivaient parqués en castes » v.1, « Habitant les patois » v.6 « populace » v.

10 «Vilains, rustres, croquants» v.11.

Victor Hugo met en place un monde grâce à cette personnification.

Un universoriginal qui reflète le monde réel.

Il s’inspire de la séparation et de la hiérarchie des classes sociales pour illustrercelle qui ordonne la langue française.Grâce à des figures de styles telle que la métaphore « dans le bagne lexique », le monde qu’il crée paraît plusvivant.

Il oppose les couleurs « au peuple noir l’essaim blanc des idées » v.30 avec l’opposition du blanc et du noirce qui renvoie aussi à la distinction des races, le blanc étant la race supérieure et le noir la race inférieure.

« aupeuple noir » renvoie au peuple persécuté, ce qui traduit aussi la persécution des mots.Les mots mènent la vie de ceux par qui ils sont employés : « Les uns, nobles […] montant à Versaille aux carrossesdu roi » v.4 , « Les autres, tas de gueux, drôles patibulaires ,Habitant les patois ; quelques-uns aux galères » v.6« Déchirés en haillons dans les halles ; sans bas » v.7L’académie est personnifiée « aïeule et douairière » « cachant sous ses jupons les tropes effarées » v 23.

VictorHugo utilise la même construction de vers pour mieux opposer les registres et les auteurs qui si rattachent.

« Vilains,rustres, croquant, que Vaugelas leur chef » v.

11, « Vils, dégradés, flétris, bourgeois, bon pour Molière ».

v 14Ce parallélisme renforce l’opposition entre les différents registres de mots dénoncé par le poète.

On relève d’autreparallélismes qui renforce cette opposition « Les uns, nobles, hantant les Phèdres, les Jocastes » v.2 « Les autres,tas de gueux, drôles patibulaires » v.5.

Dans l’évocation de personnages de tragédie, il oppose le genre noble à « laprose et la farce » v .9.

Il confronte les grands auteurs de la littérature française : « bon pour Molière » v.

14, «Racine regardaient ces marauds de travers » v.15, « Si corneille en trouvait un blottit dans son vers, il le gardait ,(…) » «que Vaugelas leur chef ; Dans le bagne Lexique avait marqués d’une F ».

aussi, l’évocation de grands auteurset dramaturges français tel que Racine, Corneille, Molière, Vaugelas et Aristote renforce la solitude d’Hugo dans sadémarche.

Il est seul contre tous, même contre l’académie.. »

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