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Commentaire composé sur le texte de Richard Matheson, Né de l'homme et de la femme.

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Commentaire composé sur le texte de Richard Matheson, Né de l'homme et de la femme. Ce document contient 1899 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« --- Informations sur l'utilisateur --- Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : (Id: 147111) Commentaire : L'Huître et les Plaideurs. Nom : Béatrice DUPLESSY E-mail : [email protected] Id user : 112945Vente autorisée : OuiPour visualiser son profil suivez ce lien : http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/ceinwen.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : commentaire composé \"Né de l'homme et de la femme\" de Matheson Catégorie: Littérature Envoyé par téléchargement --- Contenu du document: --- Commentaire composé sur le texte de Richard Matheson, Né de l'homme et de la femme. Richard Matheson est un auteur américain de nouvelles fantastiques écrites au XXe siècle.

Il est notamment connupour sa nouvelle Je suis une légende récemment adaptée au cinéma, mais il est également le scénariste de plusieursépisodes de la série La Quatrième dimension et il a inspiré de nombreux auteurs, comme Stephen King.

Sa premièrenouvelle, Né d'un homme et d'une femme, est le récit, présenté sous la forme d'un journal intime, d'un enfantmonstrueux que ses parents maltraitent.Pourquoi et comment l'auteur s'est-il attaché à nous parler, dans cette œuvre, de la différence ?Dans un premier temps, nous nous attarderons sur la forme particulière de cette nouvelle, à savoir le journal intime,puis nous étudierons le but plus ou moins argumentatif de l'auteur, c'est-à-dire la façon dont il utilise les mots pourexprimer l'horreur de la situation de l'enfant. Afin de préserver le suspense nécessaire à toute nouvelle fantastique, l'auteur nous fait découvrir le sujet de sonhistoire à travers le regard de l'enfant.

En se plaçant en focalisation interne et en nous offrant ainsi une visionsubjective de la situation, Richard Matheson plonge le lecteur au cœur des sentiments de son héros et nous livredes bribes d'informations.Le lecteur est d'abord surpris par cette présentation en forme de journal intime qui ne dévoile que certains aspectsde la vie du héros.

Les marques du journal sont facilement repérables : chaque nouveau paragraphe, ou presque,commence par « aujourd'hui » et est précédé par une ou plusieurs croix qui semblent marquer le décompte desjours.

De plus, l'auteur utilise la première personne du singulier, ce qui facilite l'empathie que le lecteur va ressentirpour le personnage et permet à Matheson de ne pas faire de description physique de l'enfant afin de ne pas révélerson côté monstrueux trop tôt.

Il veut que le lecteur s'attache au personnage et n'en soit pas effrayé au premierabord.

Enfin, les phrases sont courtes et laissent une grande place à l'oralité : « plus de gens que je pensais qu'yavait » l 35, « je suis pas trop content » l 116… Ces défauts syntaxiques se veulent l'expression grossière d'unenfant peu éduqué.En effet, à la ligne 64, nous apprenons que le personnage principal n'a que huit ans et c'est son écriture, sa façonde voir le monde que nous retranscrit l'auteur.

Or sa situation est très inhabituelle : cet enfant vit dans la cave ( «C'est pas comme ça dans la cave » l 59) où il est enfermé et enchaîné (« Aujourd'hui maman m'a détaché un peu dela chaîne » l 13).

De ce fait, sa vision du monde est plus que réduite.

Le monstre décrit son univers à travers dessensations et, de fait, change les codes de la langue.

Les verbes introducteurs du dialogue « il dit », « elle dit, »sont presque toujours rejetés à la fin des paroles rapportées.

Matheson retranscrit de cette manière la façon qu'a lemonstre de percevoir la réalité.

L'auteur met en place un jeu sur la langue pour faire dire à l'enfant la réalité quil'entoure.

Il n'est jamais allé à l'école et n'a visiblement jamais discuté avec ses parents : il ne connaît donc pas lesmots soleil, pluie, voiture etc...

Il nomme ces objets par des périphrases que le lecteur doit décoder « il y avait dutout doré là-haut » l 15, ou « de l'eau est tombé de là-haut » l 3.

En employant cette écriture enfantine, et mêmeétrange, Matheson nous livre une partie du portrait moral de son personnage.Car ce portait, le lecteur doit le construire au fur et à mesure à travers le journal.

Bien sûr, pour l'effet de surpriseet d'accroche, l'auteur nous dévoile tout de suite la nature monstrueuse de son personnage (« Aujourd'hui mamanm'a appelé monstre » l 1), mais c'est une expression que nous employons dans notre quotidien sans pour autant lui. »

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