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COMMENTAIRE COMPOSÉ D'UN TEXTE LITTÉRAIRE

Publié le 13/07/2020

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« DES CONSEILS GÉNÉRAUX Nature du texte à commenter Le texte qu'on vous propose est toujours un texte littéraire, c'est-à-dire qu'il a non seulement un but : — un locuteur (l'écrivain) s'adresse à un interlocuteur (le lecteur en principe) pour lui faire parvenir quelque chose (non pas réellement des idées nouvelles, mais une façon d'évoquer, de donner à voir, à sentir: bref une sensibilité s'adresse à une autre sensibilité en lui communiquant une vision des choses et du monde—nature, sentiments, passions, etc.—personnelle et individuelle) ; mais aussi une ambition : — non pas celle de convaincre, mais celle de toucher en créant des formes esthétiques, à l'aide évidemment ici du langage. Il faut donc partir de la supposition suivante : le langage (et les mots et les formes qui le composent) est usé par son utilisation quotidienne. L'art de l'écrivain consistera donc à créer des formes nouvelles et des effets souvent surprenants qui frapperont par exemple l'imagination du lecteur. Ceci se retrouvera aussi dans les thèmes qui pourront surprendre par leur renouvellement (le langage et les concepts sont réinventés : cf. Rimbaud) ou par leur audace moderniste (Mallarmé ou Aragon), tout en convainquant par leur justesse. L'écrivain s'efforce, de toute évidence, d'échapper aux clichés et aux lieux communs, et donc de rajeunir les genres littéraires surexploités que sont la poésie, le roman, l'autobiographie, etc. : — soit en adoptant des points de vue particuliers pour « raconter» ; — soit en jouant sur la disposition du texte sur la page, sur la perméabilité des genres (un poème en prose de Baudelaire, est-ce de la poésie ou un « texte narratif» proche de la nouvelle?). Les thèmes vont subir le même sort: — l'amour vu par Aragon n'a pas grand-chose à voir avec l'amour vu par Baudelaire; — le printemps vu par Ronsard diffère considérablement de la vision pessimiste qu'en donnera Mallarmé dans Renouveau, etc. QU'EST-CE QUE COMMENTER? C'est avant tout tenter d'analyser les intentions de l'auteur (à travers le texte uniquement) et voir comment il les a mises en oeuvre pour créer impressions et effets souhaités. Ces impressions sont forcément diffuses et non précisément formulées en nous lors d'une lecture « naïve» lorsqu'on lit le texte pour soi, chez soi. ...»

« \ Répondant à une question sur la signification du titre de son roman Le Nom de la Rose, Umberto Eco affirme : • Un titre doit embrouiller les idées, non les embrigader». En vous interdisant toute forme de catalogue et en empruntant vos exemples à la littérature en particulier et à d'.autres formes artistiques, vous expliquerez et discuterez cette prise de position.

TRAVAIL PRÉPARATOIRE Examen du sujet A première vue, un sujet qui rejoint presque la question de cours, tant il est vrai que vous avez forcément, cette année plus que d'autres, été amené à vous interroger sur les pouvoirs et les significations des titres des œuvres que vous avez • travaillées » pour l'oral.

Vous allez donc pouvoir exploiter vos découvertes.

Une fois n'est pas cou­ tume, vous allez ici vous trouver devant une surabondance d'exemples: il va donc falloir faire le tri, valoriser ceux qui vous paraissent, soit les plus pertinents, soit les plus originaux, tout en proscrivant, comme à chaque fois d'ailleurs, tout cata�U ou, pire ici, toute liste de 'livres.

Comme c'est souvent le cas dans les phrases qui donnent lieu à une composi­ tion française, la phrase d'Umberto Eco a·un caractère paradoxal, voire provocant, dans son aspect péremptoire*: le verbe • devoir» semble ne pas admettre de nuances (or c'est peut-être là que vous.trouverez des arguments pour «discuter»).

'Il ne semble pas, effectivement, que ce soit ce q ue le lecteur, le spectateur ou l'amateur attendent d'un titre :.

ils aiment être guidés et • bien prévenus » (avec toute l'ambiguïté que l'on peut accorder à ce participe passé): d'où l'utilité des catalogues de« livres de poche », des fichiers de bibliothèques, des programmes de cinéma ou, bien sftr, des programmes détaillés d_e télévision.

N'oubliez pas que le libele+U vous demande de• discuter »: il serait donc fort malvenu de vous en dispenser ( d'autant plus qu'il semble fort improbable que vous partagiez entièrement le point de vue d'Umberto Eco).

Vous devrez sans aucun doute travailler autour de deux des fonctions princi­ pales des titres : - fonction informative ; -fonction incitatrice (il s'agit de pousser à la lecture, de donner envie de voir, d'établir immédiatement une relation avec l'amateur) ; même dans le cas. »

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