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Commentaire : Cicéron, Traité des devoirs. « La société et l'union entre les hommes se conserveront d'autant mieux qu'on manifestera plus de bienveillance à ceux avec qui on a une union plus étroite. »

Publié le 16/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Commentaire : Cicéron, Traité des devoirs. « La société et l'union entre les hommes se conserveront d'autant mieux qu'on manifestera plus de bienveillance à ceux avec qui on a une union plus étroite. » Ce document contient 4050 mots soit 9 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« C om m en ta ir e : C icé r on , Tr a it é d es d ev o irs.

« L a s oci ét é et l 'u ni on e nt re l es h o m m e s se c on ser v e ro n t d ' au t a nt m ie u x qu ' on m a nif es te r a p l u s d e bi e nve il l a nce à c eu x av ec q u i o n a u n e u n io n p l u s é tr oi te .

» Expliquer le texte suivant : La société et l'union entre les hommes se conserver ont d'autant mieux qu'on manifestera plus de bienveillance à ceux avec qui o n a une union plus étroite.

Mais il semble qu'il faut reprendre de plus haut les principes nat urels de la communauté et de la société des hommes.

Il en est d'abord un que l'on voit dans la société du genre humain pris dans son ensemble.

Le lien de cette société, c'est la raison et le langage ; grâce à eux, on s'instruit et l'on enseigne, l'on communique, l'on discute, l'on juge, ce qui rapproche les hommes les uns des autres et les unit dans une sorte de société na turelle ; rien ne les éloigne plus de la nature des bêtes, à qui nous attribuons souvent le courage , aux chevaux par exemple ou aux lions, mais non pas la justice, l'équité ou la bonté ; c'e st qu'elles ne possèdent ni raison ni langage.

Cette société est largement ouverte ; elle est soci été des hommes avec les hommes, de tous avec tous ; en elle il faut maintenir communs tous les biens que la nature a produits à l'usage commun de l'homme ; quant à ceux qui sont distribué s d'après les lois et le droit civil, qu'on les garde selon ce qui a été décidé par les lois ; quant aux autres, que l'on respecte la maxime du proverbe grec : « Entre amis, tout est commun ».

...

Ennius donne un exemple particulier qui peut s'étendre à beaucoup de cas : « L'homme qu i indique aimablement son chemin à un voyageur égaré agit comme un flambeau où s'allume u n autre flambeau ; il n'éclaire pas moins quand il a allumé l'autre ».

Cicéron, Traité des devoirs .

Plan : Introduction I.

Le fondement de l'appartenance à la société huma ine et les principes juridiques et éthiques qui en découlent 1.

Analyse rapide du plan du texte 2.

Remonter plus haut que le cercle des intimes 3.

La raison et le langage : sources du lien univer sel 4.

Des droits « communs » sur des biens « communs » ? 5.

Une bienveillance universelle ? II.

Le décalage entre principes et réalité : une pl uralité conflictuelle 1.

La langue, un obstacle à l'entente universelle ? 2.

La raison, un avantage ambigu par rapport aux an imaux 3.

Des individus et des sociétés « ouverts » ? 4.

Quels sont les biens « communs » à tous les homm es ? 5.

Respecter les lois et le droit existant ? Conclusion Introduction Aristote écrivait, dans son ouvrage Les Politiques : « l'homme est par nature un animal politique », c’est-à-dire un être destiné à vivre e n communauté politique, en société organisée sur la base de liens avec autrui propres au genre h umain.

Mais, sur quoi reposent ces liens ?. »

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