Commentaire: «Chroniques algériennes», écrit par Albert Camus
Publié le 21/03/2021
Extrait du document
«
Intro :
Ce texte est un extrait de roman des « Chroniques algériennes », écrit par Albert Camus, en
1958.
Albert Camus est né à Mondovi, en Algérie.
Pendant la seconde guerre mondiale, il intègre un
mouvement de résistent à Paris, puis devient rédacteur en chef du journal « Combat » à la Libération.
Dans ce journal, ses prises de position sont audacieuses, aussi bien sur la question de l’indépendance
de l’Algérie que sur ses rapports avec le parti communiste.
Il proteste beaucoup les inégalités que
frappent les musulmans d’Afrique du nord, ou contre la caricature du pied noir exploiteur.
Albert
camus reconnait le problème de l’oppression coloniale et la nécessité de la combattre.
Donc a travers
cette extrais de roman, qui fait partie du registre polémique, il dénoncera et défendra ses idées.
Nous
pouvons donc nous poser la question suivante, comment Albert Camus dénonce-t-il les atrocités de la
guerre et de la colonisation de l’Algérie ? En premier lieu, nous verrons comment Albert camus
dénonce les horreurs de la guerre en Algérie puis en 2eme lieu nous verrons le désaccord des
méthodes employées.
Tout d’abord, Albert camus dénonce les horreurs de la guerre en Algérie.
En effet, celui-ci cite
les atrocités commises lors de la guerre sur les civils.
Il les cite comme étant des crimes commis par
tous « des crimes dont nous sommes tous solidaires » (lignes 2), mais également comme des crimes
non justifiables.
Il décrit les français comme des personnes n’ayant pas de pitié, aucune compassion
qui n’hésitent pas dans les horreurs qu’ils commettent « ces pratiques s’appliquent […] à ceux qui
n’hésitent pas à massacrer l’innocent » (ligne 11/12), ici « ces pratiques », sont toutes les tortures, les
massacres, les injustices des militaires français se trouvent en Algérie « […] à ceux qui, en Algérie,
n’hésitent pas » et subis par les civils du peuple algérien « l’innocent » Puis, l’auteur
marque la perte des valeurs et des lois humaines commis par « ces crimes » qui ne font en aucun cas
partie des valeurs humaines et qui n’ont en aucun cas le droit d’avoir lieu et d’être prononcé.
Pour
cela, Albert Camus utilise et cite le mot « Nihilisme » qui est le rejet des valeurs, la négativité des
valeurs, intellectuelles et morales communes.
Celle-ci employé dans une énumération, qui permet ici
d’augmenter et d’accentuer dans cette extrait l’horreur qu’ont commis les français.
Cette
énumération permet également à notre écrivain de défendre le peuple algérien et en évoquant la
faite que cette guerre n’est pas nécessaire.
« Il n’y a plus de règle ni de valeur […] et la guerre sans
but ni lois ».
(Ligne 5/7).
Ce qui nous relie avec l’antithèse « Bon gré, mal gré », qui accentue le
rapport avec la guerre suivit de la métaphore jungle avec le mot guerre, utilisé car la jungle est
hostile, dangereuse, elle ne nous garantit pas de survire si on y est, tout comme la guerre.
Et
pour finir le champ lexical de la guerre et de la violence présent dans tout le texte, qui permet
d’accentuer et d’amplifié la souffrance et les violences causé par les français aux algériens.
« Torture,
crime, guerre,injustice,massacrer,mourir,souffrir,mal,criminels, honteuses,humiliation,cynique »
Grâce à 2 question rhétorique « écrire la phrase » (ligne 16/19), Albert Camus se pose des
questions par rapport aux crimes, qui pour lui sont injustifiables « justifier ce qu’il ya de plus
injustifiable chez l’adversaire ? », ici « l’adversaire » sont en effet les Algériens, considéré comme un
adversaire..
»
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