Commentaire Alcools Apollinaire: « J’émerveille »

« Français Alcools est un recueil de Guillaume Apollinaire qui parut en 1913, l’auteur mit 15 ans à l’élaborer.

Celui-ci, explore de nombreux aspects de la poésie et constitue une véritable modernité et révolution poétique.

Ceci-dit, la parution d’Alcools n’est pas passée inaperçue et a été plutôt mal accueillie et acceptée dans un climat d’incompréhension.

Mais cela n’a pas décourager l’auteur, qui lui, se voit comme un enchanteur dont la devise est « J’émerveille » soulignant ainsi son intention de susciter l’admiration, l’étonnement et le plaisir de ses lecteurs en nous basant sur une lecture personnelle du recueil.

Mais cette devise définie-t-elle la poésie d’Alcools ? Le terme émerveiller nous montre que les poèmes sont inspirés de l’imaginaire afin de provoquer de l’admiration ou/et de l’émerveillement chez le lecteur.

Le terme émerveiller dérive du préfixe « e » et de « merveille », mot issu du latin « mirabilia », correspond donc à des choses étonnantes, admirables… Dans son premier sens, le mot merveille évoque prodiges et miracles.

Mais le sens usuel est celui d’une chose qui suscite l’étonnement et l’admiration, en général en raison de sa beauté, de sa grandeur, de sa perfection ou de ses qualités exceptionnelles. Dans son recueil, nous pouvons remarquer qu’Apollinaire utilise le pronom personnel ”je“ qui servira à convaincre l’auditeur, il (le pronom) s’associe à une tradition de la poésie lyrique.

Le lyrisme est un registre littéraire caractérisé par l’écriture de soi et l’expression de sentiments personnels susceptibles d’émouvoir le lecteur.. »