Colombie: 1995-1996
Publié le 13/09/2020
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file:///F/Lycée/1/450616.txt[13/09/2020 23:26:44]
La vie politique et économique du pays a été dominée par les
accusations portant sur le financement par
le cartel de Cali de la campagne électorale du président Ernesto S
amper.
Selon l'ancien trésorier de la
campagne Santiago Medina, la contribution des narcotrafiquants aurait at
teint 6 millions de dollars.
Ces
accusations rendues publiques au lendemain de l'élection président
ielle de juin 1994 ont été confirmées
par le ministre de la Défense et responsable de campagne Fernando Bot
ero Zea.
Arrêté le 16 août 1995,
le fils du célèbre peintre colombien n'a cessé de multiplier le
s révélations depuis la caserne où il est
incarcéré.
Ses déclarations ont permis l'ouverture d'une pro-cé
dure judiciaire et parlementaire contre le
chef de l'État.
L'enquête, menée tambour battant par le procure
ur général Alfonso Valdivieso a conduit à
la mise en examen de nombreux parlementaires et de trois ministres.
Ces
révélations ont également
entraîné des démissions dans le corps diplomatique et dans la h
aute fonction publique.
Le 12 juin 1996,
un vote de la Chambre des représentants a définitivement innocenté
le président.
Au plan international, cette situation a conduit les États-Unis à
refuser à la Colombie, le 1er mars 1996,
son "certificat de bonne conduite" en matière de lutte contre le traf
ic de drogue, en dépit de l'arrestation,
en août 1995, des principaux chefs du cartel de Cali, les frères R
odríguez Orejuela, et de la mort, le 5
mars 1995, de leur principal associé José Santacruz Londoño.
La
police a affirmé avoir détruit en 1995 30
476 hectares de cultures illégales, 600 laboratoires et saisi 59 tonn
es de cocaïne.
Cette situation politique délétère a contribué à alimente
r la violence politique et crapuleuse.
En 1995, les
autorités ont enregistré 33 147 homicides et 1 060 enlèvements.
Le 2 novembre 1995, le leader du Parti
conservateur Alvaro Gómez Hurtado était assassiné à Bogotá
.
La région d'Urabá est depuis plusieurs
années le lieu de massacres de paysans et de responsables politiques
et syndicaux, dont la responsabilité
est attribuée alternativement à l'armée, aux groupes paramilita
ires et à la guérilla.
Par ailleurs, les
mouvements de guérilla, essentiellement les FARC (Forces armées r
évolutionnaires colombiennes,
proches du Parti communiste) et l'ELN (Armée de libération natio
nale, marxiste-léniniste), ont multiplié
les actions, jusqu'aux abords des principales villes du pays, ce qui a c
onduit le gouvernement à prendre
des mesures d'exception dans certaines régions.
La situation politique chaotique risquant d'engendrer un effet néfast
e sur l'économie, notamment en
matière de commerce extérieur, les milieux patronaux ont fait pres
sion sur le président Samper pour qu'il
démissionne.
La Colombie n'en a pas moins enregistré en 1995 un ta
ux de croissance de 5,3 % et
l'inflation s'est maintenue (19,5 %).
Malgré l'instabilité polit
ique, les investissements étrangers ont
augmenté de 65 %, pour atteindre un total de 1,32 milliard de dollars
, les capitaux étrangers demeurant
attirés par les perspectives d'exploitation des richesses pétroliè
res.
Essentiellement situés dans la région
des Llanos, les gisements devraient produire 900 000 barils/jour en 1998
, contre 600 000 en 1995..
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