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CLEMENCEAU Georges Benjamin(1841-24 novembre 1929)Homme politiqueMédecin, c'est au lendemain du 4 septembre 1870 qu'il entre dans une vie politique active en devenant maire du XVIIIe arrondissement de Paris.

Publié le 17/05/2020

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« CLEMENCEAU Georges Benjamin (1841-24 novembre 1929) Homme politique Médecin, c’est au lendemain du 4 septembre 1870 qu’il entre dans une vie politique active en devenant maire du XVIIIe arrondissement de Paris.

Il s’associe à la pétition des parlementaires français qui n’admettent pas l’annexion de l’Alsace et de la Lorraine par l’Empire de Guillaume II.

En 1875, il entre à la Chambre des députés, où, chef de la gauche radicale, il défend autant les libertés démocratiques que les intérêts ouvriers.

En 1876 il est parmi les premiers à vouloir une amnistie pour les communards.

Au cours de la décennie qui suit, sa maîtrise des armes parlementaires, son éloquence, ses formules implacables lui valent d’être surnommé le « tombeur de ministères ». Un temps favorable au général Boulanger, il l’attaque lorsqu’il soupçonne celui-ci de vouloir établir une dictature.

Compromis par le scandale de Panama, il perd en 1893 son siège de député.

C’est l’affaire Dreyfus qui lui permet de revenir sur la scène politique.

C’est lui qui propose pour la lettre ouverte au président de la République le titre J’accuse .

En 1902 il est élu au Sénat.

En 1906, ministre de l’Intérieur, il se qualifie de « premier flic de France ».

En cette même année, il devient président du Conseil et le demeure jusqu’en juillet 1909.

L’impôt sur le revenu qu’il met en place le brouille avec la droite conservatrice.

La répression des grèves ouvrières éloignent de lui les socialistes.

Il est renvoyé dans l’opposition.

En 1913, il fonde le journal L’Homme libre , dont le titre devient L’Homme enchaîné en raison de la censure, après que la guerre a éclaté.

Poincaré l’appelle à la présidence du Conseil en 1917.

Son programme se limite à une phrase, « Je fais la guerre.

» Le 11 novembre 1918, devenu le « le Père la Victoire », il joue un rôle essentiel pendant les négociations qui mènent au traité de Versailles.

En 1920 pourtant, celui que la France a surnommé « le Tigre » en raison de sa détermination pendant la guerre, est battu lors de l’élection présidentielle par Deschanel.

Il se retire de la vie politique en Vendée.. »

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