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Claude Bernard

Publié le 16/05/2020

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« Claude Bernard Né à Villefranche, Claude Bernard devint préparateur en pharmacie à l'âge de dix neuf ans.

Il voulait écrire pour lethéâtre mais, suivant les conseils dissuasifs du célèbre critique Saint Marc Girardon, il opta pour l'étude de lamédecine.

Il n'exerça jamais et se consacra entièrement à la physiologie en travaillant avec Magendie, à qui ilsuccéda en 1855 à la chaire de médecine expérimentale du Collège de France.

Bernard montra que les principauxprocessus de digestion se produisent dans le petit intestin et qu'en cassant les molécules grasses, les sécrétionspancréatiques sont un agent de la digestion.

Sa femme révoltée par ses expériences sur les animaux adhéra à lasociété contre la vivisection à laquelle elle fit d'importants dons.

En se livrant à des expériences sur le curare,Bernard établit la contractilité autonome des muscles.

En 1847, l'Académie des sciences lui décerna le prix dephysiologie expérimentale.

Bernard découvrit les importantes fonctions glycogéniques du foie ; il montra égalementque le suc pancréatique transforme l'amidon en maltose.

Il formula la théorie de l'environnement interne, de larégularité duquel dépend la vie.

Il découvrit également les nerfs vasomoteurs et leur effet sur le contrôle de lacirculation sanguine.

Il reçut la Médaille Copley deux ans avant sa mort.

Claude Bernard fut le premier scientifique àbénéficier de funérailles nationales en France.

Son Introduction à l'étude de la médecine expérimentale est unclassique de la littérature scientifique. Maître de la physiologie au milieu du XIXe siècle et fondateur de la médecine expérimentale, Claude Bernard, dans sajeunesse, n'avait nullement incliné vers les sciences.

Il dut au hasard plus qu'à ses éducateurs la révélation de songénie. Cet enfant du peuple naquit le 13 juillet 1813, au cOeur du Beaujolais, dans une modeste maison qui existe toujours.Fils d'un vigneron malchanceux et d'une admirable paysanne, il demeura fidèle toute sa vie à son hameau, quisurplombe le village de Saint-Julien, non loin de la Saône.

Jusqu'à ses derniers jours, les vacances d'été et le tempsdes vendanges le ramenèrent dans son domaine agrandi, par ses soins, d'une gentilhommière fort simple d'où l'onpeut voir les Alpes. Grâce à son curé et aux ecclésiastiques du Collège de Villefranche, puis au Collège de Thoissey, il fit des étudeshonorables, sans plus.

A dix-neuf ans, il entra comme commis chez un pharmacien de Vaise, faubourg de Lyon.

Il ycomposa, dans sa mansarde, à la chandelle, un drame en prose, Arthur de Bretagne.

Sa pièce achevée, il partit pourParis à la conquête de la Comédie-Française.

Mais le brillant critique Saint-Marc de Girardin, auquel il soumit sonmanuscrit, le détourna de la littérature et lui suggéra d'étudier la médecine. A contre-cOeur, l'écrivain provisoirement manqué s'inscrivit à l'Université de Paris.

Reçu au concours de l'internatdans un rang médiocre, Claude Bernard, cependant, attira, à l'Hôtel-Dieu et au laboratoire de physiologie du Collègede France, l'attention de son maître, Magendie.

Il devint le préparateur de ce chercheur original, dans l'obscur ethumide "caveau" où il allait commencer, vers sa trentième année, une suite de découvertes éblouissantes. Une entreprise aussi grandiose ne se résume pas en quelques lignes.

Mais on ne peut omettre de rappeler comment,en 1843, le préparateur de Magendie révéla "la fonction glycogénique du foie".

On croyait que le sucre (glucose)présent dans l'organisme des animaux et des hommes provenait forcément des matières sucrées dont ils senourrissent.

Mais, observant le cas des diabétiques, Bernard supposa qu'il devait exister dans le corps un organe ouun agent producteur de sucre.

Pour savoir d'abord comment l'organisme détruit le sucre, il nourrit un chien avec desmatières sucrées, et le septième jour lui ouvrit l'abdomen pendant la digestion.

Le sang des veines qui sortent dufoie contenait beaucoup de sucre.

Le foie n'était donc pas l'agent destructeur du glucose.

Avant d'interroger lesautres organes, Claude Bernard soumit sa première expérience à une contre-épreuve.

En sacrifiant un chien nourripendant sept jours de matières non sucrées, il trouva dans le sang qui sortait du foie des quantités considérables desucre.

Après de minutieux tâtonnements, il constata de façon formelle que le sang acquiert sa propriété sucrée dansle tissu du foie.

Cet organe a donc la faculté de produire du sucre même chez un animal nourri exclusivement deviande. L'histoire de tous les travaux et de toutes les trouvailles de cet infatigable explorateur des mystères biologiquesprésente l'attrait d'une aventure surprenante.

Qu'il étudie la corde du tympan ou le suc gastrique (sujet de sa thèsepour le doctorat en médecine), qu'il mette en lumière l'influence du système nerveux sur les circulations localesgrâce à sa découverte des nerfs vaso-moteurs, qu'il éclaire le mode d'action de certains poisons (par exemple lecurare des flèches indiennes et l'oxyde de carbone), qu'il viole les secrets de la chaleur animale ou du pancréas,Claude Bernard nous donne l'impression qu'il force la nature à répondre aux questions qu'il lui pose. Aussi comprend-on l'enthousiasme avec lequel des générations d'étudiants et même de gens du monde, au Collègede France où il prit la succession de Magendie, à la Sorbonne, au Muséum, ont suivi les expériences de ce maître àqui il arriva de faire une découverte impromptue devant ses auditeurs. Ils le vénéraient, ce maître, mais aussi l'aimaient à cause de sa bienveillance, de son noble caractère, peut-êtreaussi de sa belle figure, de sa majestueuse stature, de son regard voilé de mélancolie...

Mélancolie trop naturellechez un homme tourmenté par sa femme qui, sans doute malheureuse de ne pouvoir l'aimer, finit par le quitter, avecses deux filles, en l'accusant de supplicier les bêtes, de faillir à la pratique de la religion et même, qui sait ? de. »

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