Chypre: 2005-2006

« file:///F/Lycée/angui/450427.txt[13/09/2020 01:05:10] Chypre 2005-2006 Statu quo Depuis l’échec du « plan Annan » en avril 2004, la situation est demeuré figée : l’acquis communautaire ne s’est appliqué qu’au territoire sous contrôle de la Ré publique de Chypre (la seule reconnue internationalement), bien que l’île entière, y compris la zone occupée par l’armée turque (« république turque de Chypre nord »), est entrée dans l’Union européenn e (UE), le 1er mai 2004.

Après deux ans d’hésitation, le président de la Républiqu e de Chypre, Tassos Papadopoulos, a rencontré le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, le 28 février 2006 à Paris, et a accepté une reprise des négociation au niveau des comités techniques bicommunautaires.

Mai s l’attentisme du chef de l’État chypriote a été conforté par la victoire de sa formation (Part i démocrate, DIKO) et de son allié communiste (Parti progressiste des travailleurs, AKEL) aux élection s législatives du 22 mai 2006.

Mehmet Ali Talat, président de la « république turque de Chypre nord » , a oscillé, quant à lui, entre la dénonciation du blocage causé par T.

Papadopoulos, les gestes posi tifs envers les Chypriotes grecs de la zone nord et l’encouragement au boom immobilier, dont l’enjeu maje ur est demeuré le devenir des propriétés chypriotes grecques, compliquant encore les négociat ions.

Le 26 février 2006, l’UE a trouvé un compromis quant à l’ aide financière (139 millions d’euros) promise aux Chypriotes turcs après leur « oui » au plan « Annan » .

Par ailleurs, l’UE a financé le déminage de la zone tampon, entrepris depuis août 2005 par la Force des Nations unie s (UNFICYP).

La question du commerce entre la zone nord et l’UE est restée pendante, malgré une proposition d’Ankara le 24 janvier 2006.. »