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Chili: 1993-1994

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/450353.txt[13/09/2020 01:05:03] Chili 1993-1994 Le 11 décembre 1993, le démocrate-chrétien Eduardo Frei, candid at de la coalition de centre gauche, la Concertation pour la démocratie (Parti démocrate chrétien, Par ti radical, Parti socialiste et Parti pour la démocratie), emportait les élections présidentielles avec 58% de l'appui populaire.

Deuxième président élu démocratiquement après seize ans de dictature militaire, il a remplacé, début mars 1994, pour une période de six ans, conformément à la réforme de la Constitu tion de décembre 1993, Patricio Aylwin, lui aussi membre du Parti démocrate-chrétien élu sous la bannièr e de la Concertation.

Le candidat de la coalition de centre droite, l'Union pour le progrès du Chili (UPC), Arturo Alessandri, a obtenu 24,4% des votes; José Piñera, de la droite indépendante, 6,4% des voix, e t l'ancien prélat catholique, Eugenio Pizarro, de la coalition d'extrême gauche, l'Alternative démocrati que de gauche (ADI, Parti communiste et autres formations de gauche), seulement 4,7% des voix.

Aux élections parlementaires, la perte d'un siège de sénateur e t de deux de députés a laissé à la Concertation seulement 21 représentants sur 46 au Sénat, dont 8 no n élus, nommés par l'ancien dictateur Augusto Pinochet selon la Constitution de 1989, et 70 sur 120 à l'Assemblée alors qu'elle aurait eu besoin de 10 sièges supplémentaires pour voter une réforme d e la Constitution.

Ces pertes résultant, d'une part, de l'intégration du parti populiste l'Union du centre cen tre (UCC), à la coalition de centre droite et, d'autre part, à la présence de listes indépendantes de la gauche communiste et des groupes écologistes qui, sans avoir obtenu un seul siège, n'en ont pas moi ns privé la Concertation de votes importants.

Au sein de cette dernière, c'est le plus centriste des pa rtis socialistes du Chili, le Parti pour la démocratie, qui a gagné le plus de voix, plaçant ainsi son prin cipal dirigeant, Ricardo Lagos, en position favorable pour les futures élections présidentielles de 1999.

L'enviable performance économique du Chili, malgré un ralentisseme nt de la croissance, a certainement constitué un facteur important dans la reconduite au pouvoir de la Co ncertation, permettant au président de donner à la question sociale la plus haute priorité.

Les investissements ont été le moteur de cet essor économique.

En 1993, les investissements nationaux et étrangers ont représenté respectivement 28% et 5% du PIB.

La croissance a atteint, en 1993, 6%, en baisse de 4% par rapport à 1992.

Ce ralentissement a pu s'expliquer a ussi bien par la politique monétaire de la banque centrale qui, par des taux d'intérêt réels élev és, a essayé de réduire les pressions inflationnistes, que par la chute des prix du cuivre, de la cellulose et de la farine de poisson sur le marché international ou par les restrictions protectionnistes de la Communauté européenne à l'égard des fruits chiliens.

Le taux de chômage est resté stable à 4,5%.

La santé de l'économie s'est vue récompensée par la Standard & Poors qui a accordé aux investissements au Chili un coefficient de risque faible.

D'autre part, la réduction des taxes aux exportations décidée lors des dernières négociations du GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) aura été de nature à conforter, pour le Chili, une position encore plus compét itive sur le marché international.. »

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