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Chardin, Jean-Baptiste - vie et oeuvre du peintre.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 Chardin, Jean-Baptiste - vie et oeuvre du peintre. 1 PRÉSENTATION Chardin, Jean-Baptiste (1699-1779), peintre et pastelliste français, auteur de scènes de genre et les natures mortes d’une remarquable intensité. Les œuvres de Jean-Baptiste Chardin, certainement les plus populaires de l’art du XVIII e siècle, traitent pourtant de sujets « mineurs » à une époque encore très attachée à la hiérarchie des genres — au sommet de laquelle se situe alors la peinture d’histoire — et relèvent d’une technique et d’une vision tout à fait originales qui ont fait l’admiration de peintres modernes, tels Paul Cézanne, Georges Braque ou Giorgio Morandi. 2 DES NATURES MORTES D’ANIMAUX ET DE FRUITS Chardin, Nature morte avec raie et oignons Jean-Baptiste Chardin, Nature morte avec raie et oignons, 1731.

Huile sur toile, 40,6 × 32 cm.

North Carolina Museum of Art, Raleigh (Caroline du Nord, États-Unis).North Carolina Museum of Art/Corbis Né à Paris d’un père menuisier spécialisé dans la fabrication de billards, Jean-Baptiste Siméon Chardin se distingue d’abord des grands peintres du XVIII e siècle par sa formation : il ne suit en effet pas les cours de la prestigieuse et officielle Académie royale, mais entre dans les ateliers des peintres d’histoire Pierre-Jacques Cazes et Noël-Nicolas Coypel (demi-frère du peintre Antoine Coypel).

Il est reçu à l’Académie de Saint-Luc en 1724 puis, grâce à ses deux premières natures mortes de taille monumentale, la Raie (v.

1727, musée du Louvre, Paris) et le Buffet (1728, musée du Louvre), il est admis en 1728 à l’Académie royale de peinture et de sculpture dans la catégorie la plus basse, celle des peintres « d’animaux et de fruits ».

Les tableaux de cette époque, souvent consacrés au gibier, associent déjà les deux caractéristiques majeures du peintre : grande liberté de facture et disposition minutieuse des différents éléments. Outre plusieurs commandes décoratives, Jean-Baptiste Chardin poursuit ses recherches dans les années 1730 en limitant les motifs de ses tableaux à de simples « ustensiles et objets de ménage ».

Il parvient ainsi à dépasser l’objet pour ouvrir un vaste espace pictural dans lequel se répondent les matières, les vides et les pleins, l’ombre et la lumière ( la Fontaine de cuivre, v.

1730, musée du Louvre). 3 DES SCÈNES DE GENRE 3. 1 Les femmes de la bourgeoisie 2 / 2. »

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