CHAPITRE XXVIII - La Chartreuse de Parme
Publié le 10/06/2020
                            
                        
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Désinvolture d'un écrivain qui a toujours répugné à finir (plusieurs de ses oeuvres, dont Lucien Leuwen et Lamiel, sont restées inachevées)? Pudeur extrême à l'égard de ses personnages? Davantage: tout comme les rues de Parme n'ont pas d'odeur dans ce roman, que les yeux de la Sanseverina sont sans couleur particulière, le bonheur final n'est qu'un chiffre, au propre comme au figuré. Trois jours, trois mois, trois années, c'est égal dans ce présent d'éternité. D'ailleurs, comment décrire le bonheur? Les gens heureux n'ont pas d'histoire, et Stendhal en est averti: «les amants, note-t-il ailleurs, sont si heureux dans les scènes qu'ils ont ensemble que le lecteur, au lieu de sympathiser avec la peinture de ce bonheur, en devient jaloux et se venge d'ordinaire en disant: bon dieu que ce livre est fade.
«
                                                                                                                            CHAPITRE 	XXVIII 	
Un 	des 	habitués 	du 	salon 	Crescenzi 	fait 	tremb	ler Clélia 	
en 	annonçant 	à la cantonnade 	qu	'à son 	tour 	le 	coadj	uteur 	
est 	tombé 	amoureux 	de 	la 	petite 	Marin	i.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cette 	nouve	lle 	
décide 	la marquise 	d'aller 	écouter 	Fabrice 	d'autant 	que le 	
bruit 	court 	que 	ses 	jours 	sont 	comptés.
                                                            
                                                                                
                                                                    	On 	imagine 	l'effet 	
d'une 	telle 	présence 	sur 	notre 	prédicateur! 	Le 	lende	mai	n, il 	
reço	it un billet 	de 	Cléli	a qui le convoque 	à un 	rendez-vous.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Ains	i s'amorce 	une 	liaison 	sec	rète 	entre 	elle 	et 	Fabr	ice 	qui 	• 	
durera 	trois 	ans, 	«trois 	années 	de 	bonheur 	divin.» 	Depuis 	
long	temps 	déjà 	le comte 	Mosca 	est 	revenu 	aux 	affa	ires, 	
l'archevêque 	est 	mort 	et 	Fabrice 	lui 	succède 	avec 	honneur.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Ma	is un 	«caprice 	de 	tendresse» 	vie	nt un 	jour 	tout 	changer.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Puisq	u'il ne 	peut 	voi	r de 	jour 	celle 	qu'il 	aime, 	Fabrice 	exige 	
d'avo	ir près 	de 	lui le 	petit 	Sandrino	, le 	fils 	que 	Clélia 	lui 	a 	
donné.
                                                            
                                                                                
                                                                    	On 	imagine 	un 	subterfuge: 	on 	simu	le 	une 	maladie 	
de 	l'enfant 	et 	on 	annonce 	sa 	mort 	pendant 	une 	absence 	du 	
marqu	is.
                                                            
                                                                        
                                                                    	Mais 	Sandr	ino 	tombe 	réellement 	malade 	et 	meurt 	
que	lques 	mois 	après 	so	n en	lèvement.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Clélia 	y voit 	une 	
juste 	pun	ition 	du 	ciel 	et 	ne 	survit 	pas 	à la 	dispa	rition 	de 	
son 	fils.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Fabrice, 	à la mort 	de 	Clél	ia, vend 	tous 	ses 	biens	, 	
dém	issionne 	et 	se 	retire 	à la 	Chartreuse 	de 	Parme 	où 	il 	
meurt 	à son 	tour 	un 	an 	après.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La 	duchesse 	qu	i l'adorait 	le 	
suit presque 	aussitôt.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
COMMENTAIRE 	
Bonheur 	et 	écriture 	
Pressé 	par les 	exigen	ces 	de 	son éditeur, 	Stendhal 	a dû 	écourter 	la 	
fin.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Mais 	on 	pourrait 	s'étonner 	qu'au 	chapitre 	XXV	III, 	il ne 	renonce 	à 	
aucun 	des 	détails sur 	les 	manœ	uvres 	de 	Gonzo 	qui 	ramène	nt Clélia 	à 	
l'église 	où 	prêche 	Fabr	ice	; qu'en 	reva	nche, 	il revendique 	sans 	égar	d le 	
droi	t à l'ellipse 	pou	r les 	«trois 	années 	de 	bonheu	r divi	n• 	qui 	s'en sui	
vent 	et pendant 	lesquelles, 	contre 	toute 	vraise	mb	lance d'ailleu	rs, 	ils se 	
rencontrent 	dans 	l'orangerie 	chaque 	nui	t: •ici nous demandons 	laper-.
                                                                                                                    »
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