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CHAPITRE IV - La Chartreuse de Parme

Publié le 10/06/2020

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Waterloo sera donc une étape décisive dans le roman, qui évolue contre son incipit: le 18 juin 1815 ne tient pas les promesses du 15 mai 1796. Le rendez-vous avec Napoléon a été pris pour être manqué. Comme l'écrit Julien Gracq «encore adolescent, (Fabrice) a été saisi par le vent de l'Histoire, il a couru à Waterloo; à peine revenu en Italie - il n'a pas encore vingt ans - tout est oublié à jamais. Le voilà donc dès lors devenu «un étrange retraité adolescent de la grandeur.»» À peine ouverte, l'épopée s'est donc refermée. À Waterloo brûlent les derniers feux d'un monde révolu. Fabrice, en définitive, n'est pas plus avantagé que les héros précédents : c'est aussi en dehors de l'Histoire qu'il se construira.

« CHAPITRE IV L'armée est en déroute qua nd Fabrice se réveille.

Pressé d'en découdr e, li suit un caporal et tue, tout joyeux, son premier Prussien.

Ma is la débâcle emporte tout dans le désordre et le tapage.

Parmi les fuyards, Fabrice retrouve sa can tinière et fait route quelque temps avec elle ; celle -ci lui conseille de dégue rpir.

En guise de réponse , Fabrice lui abando nn e son cheval.

Pu is, dans des escarmouches d'a rrière-garde, il ferraille contre des hussards insoumi s et se fait blesser .

COMMENTA IRE Le sens d'une batail le L'importance du cheval dans le monde stendhalien s'explique par la survi van ce du rêve chevaleresque .

Mais dans la féodalité, cheval et cheva lier ne font qu'un : jamais de cava lier sans montur e, laqu elle n'est pas inter changeable.

Ici, Fabrice est sans cesse désarçonné ou à la recherche d'un cheval .

À cet égard, la bataille de Wat erloo est plus qu'un baptême du feu .

Elle est rencon tre de la réa lité.

Le trai te­ ment ant i-chevaleresq ue des héros, soumi s à la loi impitoyable de la chute est une façon iron ique de briser leurs rêves de gloire , symboli ­ sés par l'Aigle.

Leur ardeur est vite refroidie par le contact avec la dureté du sol , l'en lisem ent dans la boue quand elle n'est pas sim plement arrêt ée par la nécessair e atten tion qu'il faut porter à tou t ce qui se passe à ras de terre.

À l'inverse du hau t qui renvoie au romanesque, le bas chez Stendha l est lié au prosaïque dont la chute semb le dire la victoire: mieux, elle paraît être l'exp iation momentanée du dés ir de s'élever .

Tous les personnages en fon t l'expér ience : Lucien Leuwe n à Nancy , sous les fenêtres de Madame de Chasteller; Julien , dan s la scène de brutalit é avec son père; Fab rice enfin.

Le des tin de tout héros stend­ halien peut dès lors se lire comm e une réponse au trauma tisme de la chute.

li leur donne à comp rendre que la véritable éléva tion n'est pas d'or dre héroïque.

À l'ima ge de leur auteur, les person nages •tend (ent ) leur filet trop haut •.

Ils doiven t en rabattre.

C'est à ce prix qu'ils se. »

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