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Chapitre 2 du livre IV du Contrat social

Publié le 04/10/2021

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« Hiba Mersi T-07 DM philosophie Le texte que nous étudierons est le chapitre 2 du livre IV du Contrat social , à pour titre « Des suffrages ».

Le texte ici interprète le fait de savoir comment la loi est- elle compatible avec la liberté.

Si le thème général du texte est celui du droit du citoyen à l’opposition, le problème soulevé par l’auteur est, celui de savoir comment être sûr que les décisions exprimées par un vote sont toujours l’expression du véritable intérêt général.

Il s’agit donc des conditions de possibilité de la démocratie ; Rousseau répond en quelque sorte aux critiques de ce régime. Quant à l’idée directrice, elle peut être ainsi résumée : la liberté véritable de l’homme est issue de la volonté qu’il a en tant que citoyen, c’est-à-dire, en tant qu’elle est « générale».

O n peut d’ailleurs d’ores et déjà noter que c’est là le concept central d u texte .

Dans un premier temps, Rousseau s’attache à montrer que la société exige un accord unanime de tous ses membres.

Il s’agit de faire comprendre au lecteur que l’unanimité ne peut, au sein des votes ou des suffrages, se rencontrer qu’une seule fois , ce qui permettra à l’auteur de montrer, dans un second temps , que cela n’invalide pas pour autant les votes qu’on peut qualifier de « secondaires ».

Tout d’abord, intéressons-nous à la première partie du texte, qui comprend une thèse, ensuite, l’explicitation de celle-ci , et enfin, la conséquence de celle-ci.

Rousseau sous-entend qu’une loi est faite pour être consentie par tout le monde. On peut d onc déjà noter que la thèse est énoncée dans le début du troisième paragraphe: “ Hors ce contrat primitif, la voix du plus grand nombre oblige toujours les autres ; c’est une suite du contrat même” (l .9) .

Rousseau nous dit qu e cette loi n’est rien d’autre que le pacte social, c’est-à- dire l e fait qu’ un peuple est ce qu’il est .

En utilisant d’abord l’expression de « pacte social »(l.2) , plutôt que celle de « contrat primitif », l’auteur montre sa volonté qui est ici de viser une certaine idée du pacte social . Mais avant de voir ce point, il convient de noter que les termes « pacte social » et « loi » nous semblent être assez étranges.

Le vocabulaire utilisé par Rousseau nous fait comprendre ce que cette assimilation signifie que pour lui, la loi est un « acte ».

Elle a un rapport à la liberté, à la volonté de l’homme dans laquelle elle semble avoir sa principale source.

La loi détient tous les caractères que Rousseau qualifie de pacte social.

Il s’agit de prendre en compte une idée qui n’est pas nouvelle , mais en annonçant que l’interprétation qu’il en fait de même à en faire une notion garnie de sens.

En effet, l’expression de contrat ou de pacte social signifi e que l’autorité politique repose sur un contrat entre le peuple et ceux qui gouvernent.

Rousseau fait bien voir ici que cette c réation du pacte social revient à dire que celui-ci est un pacte de soumission ce qui représente par exemple un « contrat d’esclavage », ce qui est, pour lui absurde.

En effet, il parle, quant à lui, indifféremment de « pacte social »( l.5), d'association civile , et même, dans le deuxième paragraphe , de « contrat »(l.9).

Ce qui montre bien que pour lui le pacte social est tout autre chose qu’un pacte de soumission, qu’il ne s’agit pas du tout de la promesse d’obéissance de certains envers un gouvernement ou un maître.

Le terme de contrat est tout simplement pris par Rousseau au plein. »

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