Centrafrique (1995-1996)
Publié le 21/09/2020
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Centrafrique (1995-1996)
Le gouvernement de Gabriel Koyambounou, mis en place en avril 1995 à la suite
d'un conflit interne au sein du Mouvement pour la libération du peuple
centrafricain (MLPC, au pouvoir), a eu bien des difficultés à sortir
l'administration de son inertie et à commencer les réformes élaborées avec les
bailleurs de fonds.
Bien qu'il ait lui-même fait beaucoup de publicité autour de
la création d'une cellule de lutte contre la corruption, il a semblé que le chef
de l'État ne souhaitait pas prendre le risque de promouvoir aux plus hauts
postes des personnalités compétentes susceptibles de le concurrencer
politiquement.
Si la "démocratisation" du régime a assoupli la répression politique, différents
événements avaient témoigné durant l'année 1995 de la fragilité du changement de
style de gouvernement, comme la condamnation à une peine de prison pour un
journaliste accusé d'offense au chef de l'État.
Le climat social a été secoué
par des manifestations, des grèves et surtout des mutineries de soldats
réclamant leurs salaires, en avril puis en mai 1996.
La seconde de ces mutinerie
s'est accompagnée d'émeutes et de destructions tandis que la situation tournait
à l'insurrection à Bangui.
Le président Ange-Félix Patassé n'a pu se maintenir
au pouvoir que grâce à une intervention de l'armée française qui a non seulement
procédé à l'évacuation des expatriés, mais s'est aussi chargée de réduire la
mutinerie.
Cette opération a été facilitée par la présence dans le pays de deux
bases militaires françaises, dont l'une est située dans la capitale.
La
médiation entre le pouvoir et les mutins a été assurée par un général français.
La proposition du président Patassé de constituer un gouvernement d'union
nationale autour du nouveau Premier ministre Paul Ngoupandé n'a pas rencontré
l'accord des principaux partis d'opposition.
Seuls quatre membres de la
formation de l'ancien président Kolingba (1982-1993) ont fait leur entrée dans
ce gouvernement formé le 18 juin 1996.
Ces événements ont remis en lumière la position dominante de la France dans ce
pays, où elle risque, au nom d'intérêts stratégiques discutables, de se
retrouver non seulement seule puissance étrangère mais encore en charge d'une
situation ingérable.
Le président Patassé avait adopté une position très conciliante lors de sa
visite à Paris en septembre 1995.
En échange d'un soutien de la France devant le
FMI (Fonds monétaire international), le chef de l'État centrafricain laissait
supposer qu'il pourrait modérer l'écho du ressentiment de ces compatriotes à
l'égard de la présence militaire française dans son pays (base militaire de
Bangui).
Toutefois, le soutien que lui a apporté Paris en mai 1996, en le
sauvant pour un temps, est apparu susceptible de lui faire perdre dans son pays
tout crédit d'indépendance.
Les revenus de l'État ont encore été très faibles en 1995 malgré la ressource de
diamant dont le pays est le cinquième producteur mondial selon le critère de
qualité.
La tentative de créer des facilités pour que les transactions passent
par le marché formel n'ont pas suffi à détourner significativement les
producteurs des circuits de contrebande passant par le nord du pays..
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