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Centrafrique (1986-1987)

Publié le 21/09/2020

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« Centrafrique (1986-1987) En Centrafrique, l'actualité politique a dominé l'année 1986, avec le passage progressif du régime militaire (en place depuis septembre 1981) à une forme presque civile de gouvernement, et avec le retour inopiné de l'ancien empereur Bokassa, le 23 octobre, suivi de son procès à partir de décembre. Dans le domaine institutionnel, une Constitution a été rédigée et ratifiée par un référendum organisé le 21 novembre.

Plus de 91% des votants l'ont approuvée et ont élu André Kolingba président pour six ans.

Il dirigeait le pays depuis 1981.

Toutefois, dans la capitale, Bangui, 25% des suffrages ont été hostiles au chef de l'État. La capitale avait été agitée fin mars-début avril 1986 par l'écrasement d'un Jaguar français sur un quartier populaire proche de l'aéroport (trente-cinq morts) et par un attentat à l'explosif (sans victime).

C'est à la même période qu'eut lieu une grève de lycéens. La nouvelle Constitution a établi un régime de type présidentiel.

Le président est élu pour six ans.

Le Parlement, qui devait être installé en 1987, est formé de l'Assemblée nationale, dont les députés sont élus au suffrage universel direct pour cinq ans, et du Conseil économique et social.

Un parti unique, le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), a été créé à la fin de 1986.

Le remaniement ministériel du 8 décembre a tiré les conclusions du référendum.

Sur sept ministres sortants, quatre étaient des militaires et l'aspect civil du pouvoir en a été ainsi renforcé.

Toutefois, ces changements n'ont eu qu'une portée relative, et le colonel Grélombé a conservé et même renforcé son influence au ministère de l'Intérieur et à l'administration du territoire. L'ancien empereur n'a pas trouvé le soutien qu'il espérait en rentrant dans son pays.

Il a été arrêté à son arrivée.

En juin 1987, au terme d'un procès de plusieurs mois, il a été condamné à mort.

Le retour de Bokassa a engendré un malaise passager entre Paris et Bangui.

Mais la Centrafrique, atteinte dans son redressement économique par la baisse des cours du coton, dépend plus que jamais de l'aide extérieure.. »

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