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« Ce qu'il y a de plus cruel encore, c'est que tous les progrès de l'espèce humaine l'éloignant sans cesse de son état primitif, plus nous accumulons de nouvelles connaissances, plus nous nous ôtons les moyens d'acquérir la plus importante de toutes. »

Publié le 13/07/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Ce qu'il y a de plus cruel encore, c'est que tous les progrès de l'espèce humaine l'éloignant sans cesse de son état primitif, plus nous accumulons de nouvelles connaissances, plus nous nous ôtons les moyens d'acquérir la plus importante de toutes. ». Ce document contient 1265 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Rousseau énonce donc une évidence quand il parle de ce changement et de la difficulté qu'il y aurait à retrouver l'état primitif. Mais où fixer cet état primitif? Rousseau ne le précise pas. Pour lui, le point de départ est donné tout naturellement par la création (cf. « son auteur»). Le chercheur moderne en revanche verra là une difficulté presque insurmontable. Les découvertes scientifiques sur les ascendances de l'humanité ont fait surgir des difficultés que Rousseau ne pouvait pas soupçonner. Peut-on arbitrairement, aujourd'hui, décider du moment auquel le singe s'arrête et l'homme commence? et dans ce cas quel événement marquera le début de l'altération sociale? N'est-ce pas plutôt cette organisation de l'homme en société qui a fait de lui un nomme à part entière? Il est permis à présent de le penser. C'est en progressant dans tous les domaines que l'humanité se construit, et en même temps qu'elle se donne les moyens de se connaître. Sans aucun doute, les progrès ,de l'anthropologie, de l'ethnologie, et de l'école psychanalytique ont marqué un progrès décisif dans ce domaine. ...»

« Après avoir, selon votre p référence, résumé ou ana lysé le texte suivant, v ous ch oisirez d ans celui-ci un t hème auq uel vo us a ttachez un i n térêt particulier et vous le com menterez librement.

L a p lus u tile e t la mo ins av ancée de tout es les co nnais�J-7 humaines m e pa rait être celle d e l 'ho mme.� et j 'ose di re que l a seule inscription (1) d u t emple d e Delphes contenait un précepte p lus im portant e t p lus difficile q ue tous les gros li vre s des moralistes.

Aussi j e regarde l e sujet de ce Di sco urs comme u ne des q uestions les plus i_nl:éressantes que la ph ilosoph ie puisse proposer, e t, m alh eureusement p our nou s, comme une des plus épineuses que les philosophes p uissent résou dre : car co mment connaitre la so urce d e l'inégalité p armi l es hommes, s i l'on ne commence par les connaitre e ux-mêm es? et com ment l'homme viendra-t-il à b out de se v oir t el q ue 1'a fo rmé l a nature,, à t ravers t ous l es ch angements que la succession des tem ps et des chos es a dû produire d ans s a c onstitu.tion o rigine lle, et de d émêler ce qu'il ti ent d e so n pro pre fonds d 'avec ce q ue l es circonstances et ses p rogrès ont ajo uté ou ch angé à s on état p rimi tif? Se mblable à l a statue d e Glaucus, que le temps, l a m er et les orages avaient tellement défigurée qu'elle r essembla it moins à un d ieu q u'à une bête f éroce, l 'âme humaine, altérée au sejn de la soci été par mille ca uses sans ces se r enaissantes, p ar l 'acquisition d'une multi tud e d e connaissances et d'erreurs, pa r les changements arrivés à l a co nstit1:1tion du corps, e t par le choc c ontinuel d es passions, a pour ainsi d ire c han gé d' apparence au po int d' être presque méconnais­ sable; e t l'on n'y r etrouve pl us, au lieu d'un être a gissa nt toujours par des p rincipes certains et invariables, au lieu d e cette céleste e t ma jestueuse s imp licité d ont son aut eur l'avait ·empreinte, que le difforme contraste d e la passion qu i croit raisonner, e t de l'entendement en délire.

C e qu'il y a de p lus cruel encore, c'est que tou s les p rogrès d e l 'espèce humaine l 'éloignant sans ces se de son état primitif, plus nous accumulons de nouvelles c onnaiss ances, plus nous no us ôto ns (1) C'était.

en grec.

, Connais-toi toi-mème �-. »

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