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Le siècle des Lumières: Qu'elles sont ces nouvelles idées ? Qui va les développer ? Et par quels moyens ?

Publié le 13/09/2021

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Introduction La philosophie des Lumières se développe en France au XVIIIe siècle, époque des grands monarques, où tous les pouvoirsrésident dans les mains du roi.

Influencés par les Anglais et l'œuvre de Descartes, les philosophes des Lumières critiquentl'Église catholique, l'organisation de la société, la monarchie absolue et proclament l'égalité des hommes.

Ces idées delibertés viennent de la révolution américaine et vont se répandre en France.Comment fonctionne l'absolutisme ?Qu'elles sont ces nouvelles idées ? Qui va les développer ? Et par quels moyens ? I/ L'absolutisme Il existe plusieurs formes de monarchies.

Dans certains cas, le roi partage son pouvoir, mais dans la monarchie absolue, ildétient à la fois le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire.

Ce régime est instauré en France au XVIe siècle, l'un des plusgrands monarques absolues est Louis XIV qui régna sur la France de 1661 à 1715.

L'Angleterre connait également unrégime absolutiste, mais il s'affaiblit au XVIIe siècle alors qu'il se renforce en France.Le principe de la monarchie absolue est la toute puissance du roi.

Lors de son sacre à Reims, le roi devient le ministre deDieu sur terre.

Il détient seul l'autorité et prend seul les décisions mais ne peut s'occuper seul du pays, il dirige quatreconseils qui ont un rôle précis : le Conseil d'en haut (s'occupe des affaires importantes, des guerres), le Conseil desfinances, le Conseil des dépêches (s'occupe des correspondances avec les provinces), le Conseil des parties (s'occupe desaffaires de justices).

Mais le pouvoir du roi a des limites, il se doit de respecter les lois fondamentales : un ensemble derègles qui fixent les limites du pouvoir royal en France.

Par exemple, le trône ne peut échoir à une femme, à un bâtard ou àun non-catholique.

De plus, le roi doit se porter garant de la société d'ordres.

Cela signifie qu'il doit maintenir les privilègesde la noblesse et du clergé, son pouvoir repose sur leur fidélité.

En effet, les nobles font tout pour s'attirer les faveurs duroi et voient leur rôle se réduire à le domestiquer.

La plupart de ces nobles vivent à Versailles avec le roi, qui souhaitetoujours les avoir près de lui, il veut pouvoir tout voir et tout savoir.

Louis XIV fait construire le château de Versailles à sonimage pour assurer la bonne gestion du royaume.

Il est le symbole de la monarchie absolue.Les rois sont très chrétiens.

En 1685, Louis XIV interdit le religion protestante, seule la religion chrétienne est autorisée,elle accompagne tous les actes de la vies (baptême, mariage).

Cette intolérance envers les autres religions est beaucoupcritiquée par les philosophes, en particulier Voltaire et Spinoza. II/ Les idées des Lumières En France, la monarchie absolue est critiquée car le pouvoir est arbitraire et contraire aux droits naturels des hommes.

Lesphilosophes critiquent les affaires de l'État et remettent en cause le caractère sacré du régime.

Chaque philosophe a sonpropre avis sur la manière de diriger mais ils se battent tous contre l'absolutisme.

Les principaux philosophes seréunissent dans des salons ou des cafés afin de diffuser leurs idées, ils sont aussi publiés dans les journaux.

Lesbibliothèques se multiplient également.

Il y a évidement des oppositions entre ces idées et l'absolutisme, l'Église conserveune forte influence sur les esprits.

Face à ces nouvelles idées certains philosophes sont censurés et même emprisonnés,comme Diderot, accusé de remettre en cause la religion.

L'encyclopédie qu'il a écrit avec D'Alembert et plus de 140 auteursdifférents, qui est devenu une œuvre de référence pour les arts et la science, fut d'abord interdite et circulaclandestinement.

L'absolutisme n'accorde pas la liberté d'expression.Les philosophes proclament les droits naturels des hommes.

D'après eux, tous les hommes naissent, grandissent, viventet meurent de la même manière, ainsi il ne devrait pas y avoir de classes sociales telle que la noblesse et le clergé, audessus du tiers-état.

Montesquieu, dit dans « l'Esprit des lois » en 1748 : « Il faut que le gouvernement soit tel qu'uncitoyen ne puisse pas craindre un autre citoyen.

» Il veut dire par là que tous les citoyens doivent être égaux, qu'unhomme seul ne peut décider de ce qu'il adviendra d'un autre, que personne n'a reçu le droit de commander les autres.

Ilreproche aussi le droit de vie ou de mort qu'a le roi sur le peuple.

On peut comparer ces propos à ceux du Chevalier deJaucourt dans l'Encyclopédie : « Tous les hommes naissent libres, c'est à dire, qu'ils ne sont pas soumis à la puissance d'unmaître, et que personne n'a sur eux un droit de propriété.

» On peut y trouver des similitudes, ils dénoncent la toutepuissance du roi et son injuste supériorité par rapport au peuple.Montesquieu souhaite la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire et pense que tant qu'ils seront réunisdans les mains d'un seul homme, il n'y aura pas de liberté.

Il rejoint sur cette idée Voltaire qui défend la liberté et latolérance, mais qui souhaite tout de même un régime monarchique.

Rousseau lui, souhaite une démocratie, que le pouvoirlégislatif appartienne au peuple, et développe l'idée d'un contrat entre un souverain et son peuple dans « Contrat Social »en 1762 .

On se rend compte que certains philosophes souhaitent aboutir à la même chose, mais avec des méthodesdifférentes, chacun portent un regard différent sur la monarchie et la façon de diriger mais souhaitent au bout du comptela même chose, la restauration des droits naturels de l'homme, l'égalité et la liberté du peuple.Les philosophes des Lumières ont aussi de nombreuses idées sur la religion dans le royaume, ils remettent en cause lesprincipes fondamentaux de l'Église.

En 1685, lorsque Louis XIV révoque l'édit de Nantes, seule la religion catholique estacceptée dans le royaume.

Mais Voltaire est opposé à ces principes et écrit en 1763 dans son « Traité sur la tolérance » :« Une religion qui tolérerait toutes les autres serait capable de faire du genre humain un peuple de frères.

» Il dénonce lefanatisme religieux et plaide la tolérance au sein des religions. .

Conclusion L'absolutisme est un régime politique où le roi prend seul les décisions finales, il a le droit de vie ou de mort sur le peupleet détient tout les pouvoirs.

Les grands philosophes tels que Montesquieu, Voltaire, Rousseau ou encore Diderotapparaissent au XVIIIe siècle et sont contre ces idées, ce régime et son principe de fonctionnement.

Ils se font lesdéfenseurs de la liberté, de la tolérance et du progrès, remettent en cause la religion et le pouvoir de droit divin.

Ces idéesmettront du temps à ce propager et se heurteront aux censures.

Les philosophes ont comme influence les Américains quiont obtenue leur indépendance face au régime monarchique ainsi que l'œuvre de Descartes, l'un des fondateurs de laphilosophie.

Leurs idées se diffuseront dans des cafés ou des salons où se déroulent la lecture de leurs œuvres.

Mais bienque les idées des philosophes soient semblables, ils ne souhaitent pas tous le même régime politique.. »

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