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« Il n'y a point de vrai progrès de raison dans l'espèce humaine, parce que tout ce qu'on gagne d'un côté, on le perd de l'autre. » Jean-Jacques Rousseau, Emile, IV. Commentez cette citation ?

Publié le 16/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Il n'y a point de vrai progrès de raison dans l'espèce humaine, parce que tout ce qu'on gagne d'un côté, on le perd de l'autre. » Jean-Jacques Rousseau, Emile, IV. Commentez cette citation ? Ce document contient 291 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Citation.

« Rousseau n'est pas seulement un penseur original sinon à contretemps, mais un écrivain de génie, sans doute le plus grand prosateur de son siècle.

Le XVIIIe siècle pense unanimement que le progrès est un mieux, pas Rousseau pour qui il est une dégradation par rapport à notre nature : « Nos âmes se sont corrompues à mesure que nos Sciences et nos Arts se sont avancés à la perfection. »15 Tout part en quelque sorte de cette conscience intimement liée à un sentiment de persécution, de rejet, au point que ses différents échecs (amoureux ou autres) le confortent dans sa conviction que la société est mauvaise.

Quatre oeuvres expliquent les causes de cette évolution historique et apporte une solution thérapeutique adaptée : le Discours sur les sciences et les arts , le Discours sur l'inégalité , Du contrat social et l' Émile . La démarche est la suivante : Établir une généalogie du mal social et fournir des réponses adaptées, même si elles restent utopiques. Comprendre que la « chute » de l'homme est un malheur, mais aussi un progrès (d'ordre psychologique) qui nous incite à accéder à une existence d'être intelligent. Proposer des remèdes : – l'éducation dont le dessein est de « recréer » un homme plus près de la nature, à même de devenir un homme à la fois libre et heureux ; – proposer un nouveau contrat social reposant non sur la force, mais sur le droit où, à travers une nouvelle forme d'association, la loi – issue de la volonté générale – soit l'organe de la liberté. L'homme est ainsi appelé à renaître notamment grâce à une politique et à une religion naturelles où, dans un rapport personnel à la divinité, il fonde sa morale sur le sentiment, jaillissement de l'âme, et retrouve la saisissante bonté naturelle de sa condition.. »

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