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cas n.

Publié le 08/12/2021

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cas n. m. (lat. casus «tombé», calque du gr. ptosis «déviation» [par rapport au nominatif]). Catégorie
morphologique, attachée au syntagme nominal, indiquant la fonction de ce syntagme dans la phrase. Encycl. -
GRAMM. La notion de cas était déjà utilisée par les philosophes et grammairiens grecs et latins. Il faut, cependant,
remarquer que chez Aristote la notion de cas s'appliquait indifféremment à toute modification de la forme d'un mot,
quelle que fût la classe de ce mot: on pouvait, par exemple, parler des cas du verbe pour désigner les flexions
temporelles, personnelles, modales, etc. On trouve encore quelques traces de cet état ancien de la notion chez
certains grammairiens latins (par exemple, Quintilien). Mais chez Varron, la notion de cas a déjà son aspect
moderne. Le cas est une catégorie morphologique, attachée au syntagme nominal. Il indique la fonction de ce
syntagme dans la phrase. Ainsi, le latin comporte six cas: - le nominatif, cas du sujet (et de l'attribut du sujet); - le
vocatif, cas du nom mis en apostrophe; - l'accusatif, cas du complément d'objet et de certains compléments de lieu;
- le génitif, cas du complément de nom; - le datif, cas du nom fonctionnant comme destinataire de l'action; -
l'ablatif, cas du complément d'origine et de plusieurs autres compléments circonstanciels. Il est évident que
l'inventaire des cas du latin n'est pas un modèle pour les autres langues. Elles peuvent en posséder autant (c'est le
cas du russe, qui ignore vocatif et ablatif, mais connaît un locatif et un instrumental), moins ou plus. Le grec ancien
n'a que cinq cas (ceux du latin, moins l'ablatif), l'allemand moderne n'en a que quatre (vocatif et ablatif manquent).
L'ancien français a possédé - environ jusqu'au XIVe s. - deux cas: le cas-sujet et le cas-régime. Inversement, le
finnois possède douze cas, et certaines langues en ont plus encore (jusqu'à une quarantaine). Un problème qui a
longtemps agité les grammairiens et les linguistes est celui de l'extension de la notion de cas: doit-on réserver cette
notion aux langues dans lesquelles des flexions du nom - c'est-à-dire des modifications du signifiant - indiquent les
fonctions qu'ils exercent? Ou bien est-il légitime d'étendre cette notion aux faits de marque fonctionnelle, réalisée par
l'ordre des mots ou par des prépositions? Même si on s'en tient à la première position, on ne peut pas dire que le
français moderne est complètement privé de cas. En effet, certains pronoms (les personnels et les relatifs) marquent
par des oppositions de formes les oppositions de fonctions: il travaille, je le vois, je lui donne un verre de vin. Le
linguiste américain Ch. Fillmore a développé une forme de grammaire générative appelée grammaire des cas, où
ceux-ci sont définis par un système de notions logico-sémantiques, qui déterminent les relations des noms avec le
verbe. Des phrases de structure apparemment identique peuvent correspondre à des fonctions casuelles différentes.
Ainsi, dans Pierre ouvre la porte et la clé ouvre la porte, de structure pourtant identique, Pierre est agent, et la clé
instrument.

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