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Carburant dans le désertComment l'essence parvint aux troupes britanniques ?

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Carburant dans le désert Comment l'essence parvint aux troupes britanniques L'accélération de la guerre en Libye après l'arrivée de Rommel en février 1941 se traduisit par une consommation accrue de carburants, qu'il s'agît de la paraffine ou d'essence.

Les Britanniques reçurent sur­ tout leur carburant par bateau à Alexan­ drie.

Important port de délestage, Suez se spécialisa dans la paraffine.

En 1941, on dut l'agrandir.

L'année suivante, on cons­ truisit des citernes à Port-Safaga dans le golfe de Suez.

Aussitôt débarqué, le car­ burant non stocké sur place partait pour le front, soit au moyen de petits pétroliers à destination des ports de la Cyrénaïque, soit par route ou chemin de fer.

Pour pallier la pénurie de bidons de petit volume on expédia de Grande-Bretagne le matériel nécessaire à la fabrication de feuilles de zinc.

Ainsi put-on produire sur place l'impopulaire bidon de 4 gallons ( 18 1) appelé «Fiimsy» («Léger»).

Au cours des douze mois qui suivirent août 1942, leur production doubla.

A cette époque, l'armée britannique rece­ vait environ 1 00 000 t de carburant par mois.

mais un quart de ce total s'évapo­ rait dans les «Fiimsy».

Les responsables britanniques auraient voulu disposer de récipients d'acier du type «Jerrican», mais ils n'obtinrent jamais satisfaction.

Les auto­ rités se tournèrent alors vers les Améri­ cains, qui acceptèrent de fournir des réci- pients d'acier, mais limitèrent leurs envois à 50000 exemplaires par mois.

Aussi, les Britanniques considérèrent-ils comme une véritable aubaine les 1 500000 «Jer­ ricans» dont ils s'emparèrent après la bataille d'El-Alamein.

Environ 50000 fûts d'acier firent aussi partie du butin allié.

Les récipients de cette sorte manquèrent tout au long de la campagne du désert.

En particulier, la rareté du baril de type 18, utilisé pour le transport de l'essence d'avion, faillit immobiliser les appareils de la Desert Air Force.

Les Britanniques envi­ sagèrent de poser un oléoduc entre Tobrouk et Alexandrie, mais le projet n'aboutit jamais.

Les travaux n'avaient pas commencé lorsque Rommel s'empara de Tobrouk.

En outre, la fin de la guerre en Afrique rendit caduc un autre projet con­ sistant à installer un pipe-line à partir d'un dépôt de carburant à EI-Amiriya. 2 / 2. »

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