Camus Albert
Publié le 30/08/2020
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Écrivain français né à Mondovi (Algérie) en 1913, mort en 1960, victime d’un accident de voiture. Après des débuts dans le journalisme, il quitta l’Algérie et vint habiter en France. Membre de la Résistance, il fut ensuite rédacteur en chef du journal Combat (1944-1946). Très engagé dans les événements de son époque, il se montra hostile à l’existentialisme de Sartre ainsi qu’au communisme. En littérature, il a exprimé l’absurdité de la condition humaine et la révolte qu’elle suscite (L’Étranger, Le Mythe de Sisyphe, La Peste). Il a enseigné qu’il importe moins d’être heureux que d’être conscient. Il a su aussi chanter la beauté de son Algérie natale (Noces, L’Été). Prix Nobel de littérature en 1957.«
Camus Albert
Écrivain français
* 7.11.1913, Mondovi (aujourd'hui Deraan, Algérie)
+ 4.1.1960, Villeblevin
Issu d'une famille modeste, il entreprend des études de philosophie à Alger,
qu'il interrompt pour des raisons de santé.
Devenu journaliste, il gagne la
France en 1938, s'engage dans la Résistance pendant la guerre, puis devient
rédacteur en chef du journal "Combat" de 1944 à 1947.
A l'instar de Jean-Paul
Sartre, dont il se détache en 1952 pour divergences d'opinions politiques, il
s'engage dans une réflexion approfondie sur la condition humaine.
Son oeuvre au
style sobre se divise en trois cycles, composés de romans, essais et pièces de
théatre.
Dans le cycle de l'absurde, "L'Etranger" (1942) et "Le Mythe de
Sisyphe" (1942) prennent valeur de manifestes de la philosophie qu'il élabore.
Face à l'absurdité de l'existence, c'est par l'action que l'homme peut donner un
sens à sa vie et trouver ainsi la liberté et le bonheur.
Le procès de la haine
et l'appel à la solidarité, deux thèmes développés dans son célèbre roman "La
Peste" (1947), sont au centre du second cycle, celui de la révolte.
"La Chute"
(1956), qui énonce l'idée qu'il n'y a pas de morale confortable, préfigure le
cycle de la Némésis, dernier volet de l'oeuvre de Camus dont il ne laisse qu'un
roman inachevé, "Le Premier Homme", publié en 1994.
Partagé sa vie durant entre
la création littéraire et l'engagement politique, cet humaniste lucide et
courageux ne se contente pas de dénoncer l'oppression et le totalitarisme
("L'homme révolté", 1951), il condamne toutes formes de "terrorisme",
choisissant ainsi la voie de l'apaisement, dès le début de la guerre d'Algérie
(appel à la "trêve", en janvier 1956, à Alger).
En 1957, trois ans avant sa mort
dans un accident de voiture, il reçoit le prix Nobel de littérature.
Parmi ses
autres ouvrages importants : "Caligula (1944) ; "Les Justes" (1949) ;
"Actuelles" (I, II, II, 1950, 1953, 1958) ; "L'Exil et le royaume" (1956) ; "Les
Possédés" (d'après Dostoïevski, 1959)..
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